• Alors que Rafael Nadal et Novak Djokovic se sont perdus sur cette terre battue bleue en polémique et glissades médiatiques, Roger Federer et Tomas Berdych ont fait preuve d'un contrôle et d'une maitrise tout à fait remarquable. Ils se retrouvent cette après-midi en finale du Masters 1000 de Madrid.

    C'est un match auquel on ne s'attendait pas et pourtant. Roger Federer retrouve, ce dimanche, la Tchèque Tomas Berdych en finale du Masters 1000 madrilène, dans une Caja Magicarêvant d'un remake de la finale passionnante de l'an passée entre Nadal et Djokovic. mais la terre battue bleue a tout changé. Les deux premiers mondiaux n'ont pas su s'habituer et ont préféré critiquer ce choix, il est vrai discutable, de couleur et cette rupture avec l'histoire. De leur côté, le Suisse et le Tchèque ont fait leur tournoi.

    Après un premier tour inquiétant où le bombardier canadien Milos Raonic a bien failli le montrer la porte de sortie, Roger Federer a réalisé un tournoi absolument fabuleux déroulant son tennis comme à ses plus belles heures. Après 6 semaines de vacances salvatrices, le numéro 3 mondial qui pourrait retrouver le fauteil de dauphion en cas de victoire tout à l'heure, est dans une condition physique impeccable et peut s'appuyer sur un service fiable cette semaine et sur ce jeu de jambes unique sur le circuit. Un jeu de jambes qui lui a permis de ne pas souffrir du manque d'adhérence de cette nouvelle surface.

    Federer pour rejoindre Nadal

    Pour sa part Tomas Berdych a fait preuve de cette froideur devenue marque de fabrique chez lui. Usant de sa puissance, le Tchèque a cocassé tous ses adversaires, ne leur laissant que des miettes comme ce pauvre Gaël Monfils balayé 6-1 6-1 en moins d'une heure. Seul le match d'hier face au redoutable Juan Martin Del Potro lui aura couté un peu d'énergie. En effet, l'Argentin, jusqu'à hier invaincu sur terre battue cette saison, a poussé le 7ème mondial à disputer deux tie-break et à rester près de 2h18 sur le court.

    Cette après-midi en finale, le défi sera tout autre face à Roger Federer qui visera un 20ème titre en Masters 1000. Berdych lui tentera de remporter son 3ème titre dans cette catégorie de tournoi.

    Christopher Buet


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  • Il était l'un des outsiders de ce tournoi et il a confirmé son staut. 7ème mondial, Tomas Berdych a pleinement profiter de la défaite prématurée de Rafael Nadal pour rallier la finale du Masters 1000 de Madrid.

    Opposé à l'épouvantail argentin Juan Martin Del Potro, le tchèque a fait preuve d'une belle régularité et de beaucoup d'autorité pour s'imposer en deux sets extrêment accroché et tous deux achevés par un tie-break. S'il avait pris le meilleur dans le premier set, il connut des difficultés dans le second. En effet et malgré un break d'entrée dans la seconde manche, Berdych allait voir son avance se dillapider sous les coups de boutoirs de la "Tour de Tanduil". Del Potro fut même poche d'empocher ce second set quand il se retrouva à 6-5 40-A service Berdych. Mais le Tchèque fit preuve de cette solidité qui le suit depuis le début de la semaine. Le 7ème joueur mondial allait finalement conclure la rencontre au terme d'un nouveau tie-break intense, à l'image de cet affrontement (7-6 7-6). Après 2h18 d'effort et sans avoir concédé le moindre set de la semaine, Berdych se qualifie pour sa troisième finale en Masters 1000 de sa carrière, la première depuis Miami en 2010. Dimanche, dans la Caja Magica de Madrid et sur ce tapis bleu si décrié, il sera opposé au vainqueur du match entre Roger Federer et Janko Tipsarevic.

    Christopher Buet


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  • Au terme d'un match à suspense où la tension fut indescriptible entre deux des plus grandes équipes d'Europe et du monde, le jeune et culloté russe Alexei Sved et le diabolique meneur serbe Milos Teodosic ont su prendre leurs responsabilités dans le money-time et propulsé le CSKA Moscou en finale de l’Euroligue. Du côté du Panathinaikos, Dimitris Diamantidis (MVP de la dernière Euroligue) est passé au travers pendant que son coéquipier lituanien Jasikevicius, auteur de 19 unités, n’a rien pu faire. Une défaite en forme de première pour le meneur, qui perd son premier match de sa carrière en Final Four. A l'issue d'un final haletant, c'est bien le CSKA Moscou, plus réaliste que le géant grecque, qui composte son billet pour la finale de l'Euroligue (66-64). L'armée rouge, comme on le surnomme, y retrouvera un autre club grec, l'Olympiakos qui a éliminé le FC barcelone dans l'autre demi-finale (68-64).


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  • François Hollande prendra officiellement ses fonctions de président de la République mardi 15 mai. Parmi les grandes lignes de son programme, la taxation à 75% des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Une perspective qui inquiète les footballeurs professionnels au salaire souvent mirobolant. Lire la suite


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  •  Laurent Blanc a dévoilé ce mercredi le nom de douze joueurs déjà préselectionnés pour l'Euro qui se jouera cet été en Ukraine et en Pologne. Une liste regroupant uniquement les joueurs évoluant à l'étranger. L'occasion de créer un premier Onze de départ. Celui du départ en vacances. Revue d'effectif, ligne par ligne.

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    Gardien / Défenseurs : Si en France, on a la chance de posséder de très bons gardiens. Certains très bons gardiens ont la malchance d'être Français. C'est notamment le cas de Stéphane Ruffier. Le portier de l'AS Saint Etienne a, une nouvelle fois réalisé une énorme saison. Cependant, il ne sera surement pas du voyage, Lolo Blanc lui préférant les trois indéboulonnables Lloris, Mandanda et Carasso. Pour l'accompagner dans ses tâches défensives, le gardien stéphanois pourra s'appuyer sur une paire centrale mêlant jeunesse et expérience. Maxime Gonalons d'un côté, Jonathan Zebina de l'autre. Le choix du Brestois est évident, sans lui, le SB29 aura les deux pieds en L2. Gonalons lui a démontré de belles choses en défense, à revoir. Sur les ailes, le Parisien Christophe Jallet aurait pu animer le flanc droit, et Jérémy Mathieu le flanc gauche, mais ils resteront tous les deux, sur le flanc. Dommage pour les phases offensives.

    Milieux : Lors de sa prise de fonction, Laurent Blanc avait indiqué vouloir jouer "comme le Barça". S'il est certain que nous n'avons pas Messi en attaque, il est évident que nous n'avons ni Xavi, ni Fabregas, ni Iniesta au milieu. Cela dit, un trio Diaby, Mavuba, Cheyrou aurait eu incontestablement "de la gueule" si les trois avaient été sélectionnés. Abou Diaby, d'abord, joueur d'Arsenal au physique de Patrick Vieira et à la fragilité d'un bébé de six mois ne sera pas présent, la faute à des blessures répétées. Mavuba, capitaine de l'équipe championne de France, atout maître de son équipe, mais qui a l'un des chouchous du Président à son poste : Alou Diarra. Chienne de vie. Enfin Benoit Cheyrou, infatiguable milieu de l'OM, joueur aussi technique que physique, travailleur et qui aurait mérité une carrière en bleu. Enfin, pas celui de Marseille.

    Attaquants : Pour rester dans le style barcelonais, il fallait des mecs de petites tailles sur les côtés. Malheureusement, ce seront des petits cerveaux. A droite, Djibril Cissé. Lui qui avait commencé sa saison à la Lazio avec comme objectif la Ligue des Champions, se retrouvent à lutter pour le maintien en Premier League avec les Queen's Park Rangers. Quelques buts, quelques cartons, pas suffisant pour Djib'. A gauche, et même si ce n'est pas son poste habituel, la mobylette Mathieu Valbuena. Si avec Marseille, il n'a pas toujours été au top, en Bleu, il a rarement déçu. Sa grinta en fin de match pourrait manquer. Parlez-en à Dortmund ! Enfin, à la pointe de l'attaque, Louis Saha. L'attaquant de Tottenham aurait largement pu dépanner. Son expérience du haut niveau aurait été un vrai plus pour l'équipe de France.

    Le XI du départ : Ruffier - Jallet, Gonalons, Zébina (c.), Mathieu - Mavuba, Diaby, Cheyrou - Cissé, Valbuena, Saha.

    Et pour une équipe de tocards, laissée au placard, elle a fière allure !

    Mickaël MARTIN-HAIM.


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