• Grâce à Ramires et Drogba, Chelsea a remporté cette après-midi la septième FA Cup de son histoire en battant Liverpool (2-1). Réalistes et solides en défense, les Blues ont tremblé en fin de match devant les assauts rouges.

    FA Cup Chelsea finaleQue de regrets pour Kenny Dalglish et ses hommes. Passés complètement à coté de leurs première mi-temps, les Reds de Liverpool ont pourtant été tout proche d’égaliser en fin de match (84e) sur une tête d’Andy Carroll et de décrocher ainsi une prolongation. Mais après de nombreux ralentis, impossible de dire si le ballon a entièrement franchi la ligne. Au grand dam de tout le peuple rouge. Des regrets aussi de n’avoir pas tenté de bousculer plus cette équipe de Chelsea, friable et en difficulté tout au long de la dernière demi-heure. Non décidément, Liverpool peut s’en vouloir. Sur le terrain, Gerrard et ses partenaires ont montré deux visages. Imprécis et sans hargne lors des 45 premières minutes, ils ont subitement repris confiance après l’égalisation de Carroll sur un dégagement raté de la défense londonienne. Volontaires et courageux, à défaut d’être brillants, ils y auront longtemps cru. Mais le réveil aura été trop tardif.

    Car en face, Chelsea a réalisé son match. Ni bon, ni mauvais. Sans vraiment appuyer sur l’accélérateur, les Blues ont récité leurs gammes à Wembley. Dominant un milieu de terrain adverse désorganisé, Chelsea a contrôlé les débats. Sans être géniaux, les troupes de Di Mateo menaient même à la mi-temps grâce à Ramires, auteur d’un coup de rein monumental pour déborder Agger et ajuster Reina (11e). Mis à part sur une reprise de Bellamy sauvée du genou par Ivanovic, Chelsea n’a jamais été inquiété par Liverpool lors du premier acte.  On les pensait même avoir plié définitivement le match après le but de Drogba. Pas attaqué par Škrtel dans la surface, l’Ivoirien ne se faisait pas prier pour tromper Reina du gauche (52e). Le moment choisi par Kenny Dalglish pour faire rentrer Carroll. L’entraîneur anglais regrettera sûrement longtemps de ne pas avoir aligné le géant à queue de cheval d’entrée de jeu tant son apport aura été important.

    Avec cette défaite, Liverpool clôt une saison bien décevante au vue des sommes investies l’été dernier. Pour Chelsea, c’est une première finale de remportée. Mais le vrai rendez-vous aura lieu dans quinze jours à Munich pour les Blues. Face à eux se dresseront de nouveaux des hommes en rouges.  Plus coriaces on l’espère cette fois.

    Nicolas Sarnak


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  • Victorieux 3-0 de Bilbao à San Mames, le Real Madrid a remporté la Liga pour la 32ème fois de son histoire, ce malgré la victoire de Barcelone quelques heures plus tôt face à Malaga (4-1) et le nouveau record de Messi.

    L'issue ne faisait plus aucun doute depuis ce Clasico remporté en terre catalane (2-1), le 22 avril dernier. Le Real Madrid avait son destin entre ses mains pour renouer avec un trophée qui le fuyait depuis 2008. En surclassant Bilbao à San Mames (0-3), les Merengue se sont assurés mathématiquement de remporter la Liga, ce à 2 journées du terme officiel de la saison. Le Barça avait pourtant retardé l'échéance au maximum en s'imposant déjà ce week-end sur la pelouse du Rayo Valecano (0-7). Ce mercredi, jour de débat présidentiel, les Catalans avaient fait le travail à la maison en venant à bout de Malaga (4-1). Cette soirée fut marquée par un nouveau triplé de Messi, portant son total en Liga à 46 buts mais plus encore, cette performance lui permettait d'entrer encore un peu plus dans l'histoire comme le buteur le plus prolifique sur une saison toutes compétitions confondues avec un total de 68 réalisations, une unité devant le légendaire buteur allemand es années 1970, l'implacable Gerd Müller (67 en 1973). Une petite histoire dans la grande car cette nuit n'était pas celle de Barcelone et de son génie argentin mais bel et bien celle du peuple blanc.

    Madrid campeon

    Il fallait donc une victoire pour que l'équipe emmenée par Cristiano Ronaldo embrasse définitivement le trophée de la Liga. Et dans la cathédrale basque de San Mames, décor grandiose, les Merengue n'ont pas déçu. Ainsi, Gonzalo Higuain, annoncé partant du côté de la Juventus Turin ou du PSG cet été, a adressé le plus des cadeaux à une équipe qu'il fréquente depuis déjà 6 ans en inscrivant le premier des trois buts madrilènes (15ème). Ultra dominateur, les visiteurs allaient mettre fin à tout suspense 4 minutes après l'ouverture du score par l'intermédiaire de Mesut Özil (19ème). La démonstration madrilène prenait fin à la 50ème minute avec ce but comme un symbole, inscrit par l'artificier numéro 1 de la Maison Blanche, celui qui plus d'une fois cette saison maintenu à bout de bras une institution fragile et orgueilleuse. Cristiano Ronaldo trompait Iraizoz et clouait la marque, renvoyant l'Athletic a ses rêves européens (ndlr : les Basques sont en finale de l'Europa League et affronteront l'Atletico Madrid à Bucarest le 9 mai prochain). Pour Madrid, ce succès est une délivrance. La fin d'un calvaire long de 4 ans. Quatre années à subir la domination outrageuse et sublime du rival honni catalan. La délivrance pour José Mourinho et ses hommes qui décrochent enfin cette liga qui les fuyait depuis leur arrivée. Ce soir, la capitale espagnole bouillonne. Si l'équipe championne n'est attendue que demain à 19h pour célébrer le 32ème titre de l'histoire du club, la fête a déjà commencé place des Cibeles où les supporters ont prévu une nuit blanche, au propre comme au figuré.

    Le passage de témoin était inévitable, le voilà accompli. Madrid triomphe et Barcelone regarde. La saison 2013 s'annonce d'ores et déjà des plus passionnantes entre deux rivaux en quête d'absolu. Sinon, à Séville, le Bétis a diposé du FC Séville au Ramon Sanchez Pizjuan dans le derby le plus chaud de la péninsule ibérique (1-2). Question de supériorité locale. Quand histoire et football se mêlent...

    Christopher Buet


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  • LE BUT :

    Oooohhh que ce n'est pas le plus beau, mais c'est sans doute le plus crucial de cette 34e journée. Après un coup du foulard génial d'Eden Hazard (oui oui fantastique, merveilleux etc.) Nolan Roux ajuste Sirigu de près. Cette tête permet aux Montpelliérains de garder leurs 5 points d'avance sur un Paris Saint- Germain qui a fait une demi-croix sur un titre qui lui était promis. Et comme un "bonheur" n'arrive jamais seul, voilà Lille revenu à 2 points. Doit-on rappeler que Kombouaré a été licencié alors qu'il était leader ?

     

     

    LE GARS : Alors comme ça on parle de Gourcuff pour l'EURO ? Et en quoi, cette saison, un gars comme Julien Féret ne serait pas la surprise des 23 ? Celui là, il marche par cycle. Après un début de saison canon, l'ancien nancéen était dans le creux de la vague cet hiver, à tel point qu'Antonetti l'avait écarté du groupe rennais. Mais, depuis un petit mois, le bougre revient fort ! Dans tous les bons coups dimanche, il est a créditer d'un but (son 4è sur les 4 derniers matchs) et d'une passe décisive. Un retour en forme qui le mènera, peut être dans l'est de l'Europe cet été ?

     L'ÉQUIPE QU'ON CROYAIT FOUTUE MAIS EN FAIT NON : J'ai nommé Auxerre ! Nos amis bourguignons ont pillé un navire brestois en plein naufrage depuis 2012. Les buts de Cissé (Edouard, pas Djibril), Kapo, Traoré et Contout en première mi-temps permettent à l'AJA de reprendre espoir. Les voilà revenus à trois petits points du premier non-relégable. Et vu la forme actuelle d'Ajaccio, Brest et Sochaux, il y a de quoi espérer !


     LA STAT: 93. Non ce n'est pas le nombre de tirs que l'AS Nancy-Lorraine a tenté depuis dix ans, c'est le nombre de cartons récoltés par Ajaccio depuis le début de saison. Et nos amis corses (décidément on a beaucoup d'amis) ont frappé fort hier puisqu'après seulement dix minutes sur la pelouse de Rennes, Bouhours, par derrière sil vous plait, a broyé Pitroipa. Résultat, 80 minutes a 10 contre 11. Chapeau !


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