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    Demain, tous les clubs de TOP 2+12 Orange seront sur le pré. Et on va pas le cacher, cette dernière journée de championnat ne sera pas des plus palpitantes. Clermont et Toulouse sont assurés de terminer devant et de participer aux demi-finales. Toulon et Castres sont eux, surs de recevoir pour les barrages. Lire la suite


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  • De son vivant, Jules François Bocandé avait été un ardent défenseur de l’expertise locale. Avec l’Affaire Pierre Lechantre qui a quitté les Lions, à la dernière minute, pour choisir Al Arabi, coïncidant justement avec la disparition de Bocandé, le débat Expertise locale-Sorciers blancs » est, à nouveau, remis au goût du jour.

     
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    Le contexte actuel de la disparition de Jules Bocandé, coïncidant avec l’affaire Pierre Lechantre, remet sur la table l’eternel débat « Expertise locale-Sorciers blancs ».
    Suite à la démission d’Amara Traoré, la fédération avait fait table rase sur l’expertise locale, préférant consacrer le retour à la tanière des sorciers blancs. Un choix qui fait grincer, quelque part, des dents, non pas, par rapport à la crédibilité du profil du technicien, mais plutôt, sur la pertinence du choix de Lechantre qui réveillait l’éternel débat "Expertise locale - Sorciers blancs" Une question qui a toujours intéressé Jules Bocandé, de son vivant. En effet, l’ancien capitaine des Lions a, toujours, milité pour la promotion de l’expertise nationale, jugeant que rien ne pouvait justifier la supériorité des "sorciers blancs" sur l’expertise locale. Une conviction qu’il a eu à défendre, becs et ongles.
     
    La brouille avec Guy Stephan

    En atteste, sa prise de position pour protester contre le choix de Guy Stephan, lorsqu’il avait en charge l’équipe nationale, en 2004. ‘’Si Guy Stephan était parti, après (la Can 2004 de Tunis), moi j’étais, à peu près, sûr qu’on n’allait pas avoir ce problème’’, avait dit Bocandé, juste au moment où le Sénégal avait été éliminé du Mondial 2006 par le Togo.

    ‘’Je l’ai dit, je l’ai chanté, je l’ai crié partout et c’est dommage que les gens ne m’avaient pas écouté. Guy ne pouvait pas nous amener à la coupe du monde. Je connaissais les qualités de ces garçons (joueurs de l’équipe nationale). Je savais qu’ils pouvaient faire la différence, à tout moment, je l’ai dit, tout le temps mais, Guy avait tué cette âme’’, grondait Boc, à l’époque, dénonçant la gestion de l’équipe nationale par l’actuel adjoint de Deschamps, à Marseille.

    Une situation que Jules avait imputée aux responsables du foot local de l’époque. « Ils avaient la possibilité de se séparer de Guy Stephan, ils ne l’ont pas fait, ils ont attendu. Je pense qu’il faut situer les responsabilités et sanctionner, parce que le problème, ce n’est pas les joueurs. On a toujours eu les mêmes joueurs qui ont des qualités et ont tout donné’’, fustigeait le défunt.
    S’il y’a un joueur qui, justement, avait été marqué par cette brouille entre Bocandé et Stéphan, c’est bien El Hadj Diouf qui garde un coin dans sa mémoire les prises de positions courageuses de Bocandé, à l’époque.
    « Il n’était pas d’accord avec le coach et il lui a dit : je ne veux pas être là et ne rien faire. Ça c’est mon équipe, c’est mon pays, c’est ma vie. Je ne veux pas être blâmé, demain. C’était un vrai patriote», a révélé Dioufy, dans les colonnes du journal l’Observateur.


    Tout ceci revient à dire que Bocandé avait foi en l’expertise locale qui, selon lui, pouvait valoir des satisfactions à l’équipe nationale qu’il voulait voir remporter un premier titre continental.
    D’ailleurs, c’est à la faveur de son intégration, au sein du staff technique des Lions, en 2001, comme adjoint de Bruno Metsu (un des rares sorciers blancs à emmener le Sénégal très loin dans une compétition), que le Sénégal a eu ses meilleurs résultats dans l’histoire de son football.


    Aujourd’hui, avec la mort de Bocandé que moult techniciens (comme Roger Mendy) regrettaient la mise à l’écart, pour ne pas dire la marginalisation, le débat sur l’expertise locale est plus que jamais d’actualité. Et si Jules avait raison, quelque part.  

    Mickaël MARTIN-HAIM


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    Demain, tous les clubs de TOP 2+12 Orange seront sur le pré. Et on va pas le cacher, cette dernière journée de championnat ne sera pas des plus palpitantes. Clermont et Toulouse sont assurés de terminer devant et de participer aux demi-finales. Toulon et Castres sont eux, surs de recevoir pour les barrages. Montpellier et le Racing Métro 92 sont surs à 90% de faire un voyage chez les deux sus-nommés précédemment. Enfin Lyon est déjà en Pro D2 et Brive y a un pied et quatre orteils. Mais comme on est sympa. On vous décortique chaque match : enjeux, tactiques, vacances. C'est parti pour le toutim.

    Clermont - Brive :

    Le duel. Le choc du Centre. Au-delà, rien de plus. Clermont est deuxième et tentera, pourquoi pas de récupérer la première place du championnat, pour le kiffe. De son côté, Brive, actuel premier relégable est en passe de retrouver l'antichambre de l'élite. Ce club haut en couleurs et qui a connu comme président notre maître à tous : Patrick Sébastien ! "Ah Ah ! C'est pas génial" qu'il dirait Patoch à la vue du classement. Si la LNR nous pousse à croire au maintien. Il semble difficile à imaginer que Brive vienne gagner avec le bonus offensif à Michelin. Mais bon, comme la Corrèze est on fire en ce moment ... Note du match attendu : 3/10. Mention : Aucun suspens.

    Biarritz - Stade Français :

    Au milieu des années 2000, on aurait pu voir cette affiche en finale du championnat. A elles deux, ces formations ont remportées 18 fois le titre hexagonal. Mais le TOP 2+12 a bien changé ces dernières années. Aujourd'hui, Biarritz se sauve à deux journées de la fin et Paris a lutté jusqu'au bout pour accrocher les barrages. Que nenni, c'est l'honni racingmen qui devrait, selon toute vraisemblance, prendre le dernier billet pour les barricades. Mais au moins, cette rencontre pourra fêter dignement ses papys : Marconnet (Biarritz), Roncero et Milloud (Stade Français), joueront leur dernière rencontre pro. Note du match attendu : 6/10. Mention : Quoi qu'il arrive, y'a Damien Traille.

    Agen - Racing Métro 92 :

    Là, on pourrait s'amuser. Chez l'opérateur TOP 2+12 Orange, ces deux équipes ont pris le forfait "Pas de calcul". Au final : des attaques de folies et des défenses de minis. Pas ou peu d'enjeu (une fois encore) sur cette pelouse d'Armandie. Agen est sauvé et le Racing ne devrait pas être inquiété par le Stade Français. On s'attend donc à un bon petit match, et beaucoup de points marqués, en tout cas, ça devrait envoyer ! Note du match attendu : 6/10. Mention : On joue !

    Toulouse - Montpellier :

    Remember la dernière finale. Toulouse premier, Montpellier quatrième, ce match pourrait faire saliver n'importe quel amateur de ballon ovale ce week-end. Cependant, Toulouse assuré de faire les demies à domicile et Montpellier, certain de terminer parmis les barragistes ne devraient pas jouer à fond cette partie. Calcul, calcul, quand tu nous tiens... Mais ne doutons pas de la volonté des Montpelliérains de battre les leaders du championnat, au moins pour leur faire comprendre qu'ils seront bien là, jusqu'au bout. Pour l'anecdote, c'est la troisième année consécutive que Toulouse et Montpellier s'affrontent lors de la dernière journée. Note du match attendu : 4/10. Mention : Personne doit se blesser.

    Bordeaux - Perpignan : 

    Si dans les autres rencontres on pouvait chercher un leitmotiv à travers un enjeu minime. Cet UBB - USAP n'aura pour enjeu que la huitième place. En gros, ce match ne sert pas à grand chose. Dommage car si l'USAP n'avait pas été maintenu officiellement, il aurait été chouette de tester les nerfs de Marc Delpoux, actuel coach bordelais et futur boss de l'effectif catalan. Au lieu de ça, nous assisterons surement à une large revue de banc, Perpignan ayant annoncé que de très nombreux jeunes devraient débuter cette rencontre. Note du match attendu : 5/10. Mention : Samedi, c'est fini.

    Lyon - Toulon : 

    Jeanne Mas (aucun lien de parenté avec Nicolas, joueur de l'USAP), aurait pu chanter "En rouge et noir, j'écrirais ma peur ...", bref. Ce Lyon a les crocs et Toulon, a la peau. Attention, car si les Lyonnais sont surs de descendre, le RCT pourrait se voir, se faire chiper sur le fil, sa place de troisième en championnat, voire la quatrième même. Et ce ne serait plus la même histoire. Jouer un barrage à l'extérieur n'est pas chose simple. Sur le terrain, on pourrait assister à un match sympa, du jeu est à prévoir. Note du match attendu : 5/10. Mention : Quoi qu'il arrive, y'a Wilko.

    Castres - Bayonne :

    Feu de paille, sans la paille. Ce match aurait du être décisif pour l'une des deux équipes. Mais Bayonne, a complètement raté sa saison. Malgré de nombreuses arrivées, la mayonnaise n'a jamais pris. De son côté, Castres s'appuie sur une formule chiante, mais qui marche : Romain Teulet. Le robot a franchi la barre des 3000 points avec son club, soit le record mondial. Chapeau bas, à ce joueur d'un mètre 63. Bayonne lui, aura ramé toute l'année. On devrait assiter au match le plus ennuyant de cette 26ème journée. Note du match attendu : 2/10. Mention : Castres CO, Bayonne pas KO.

    Mickaël MARTIN-HAIM.


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  • François Hollande prendra officiellement ses fonctions de président de la République mardi 15 mai. Parmi les grandes lignes de son programme, la taxation à 75% des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Une perspective qui inquiète les footballeurs professionnels au salaire souvent mirobolant.

    Est-ce le début de la taxation drastique des revenus des footballeurs de Ligue 1? Cette question agite la communauté du ballon rond, quelques jours après l’élection de François Hollande et quelques jours avant son investiture. En effet, l’une des premières promesses du candidat socialiste s’il était élu était de taxer à 75% les revenus supérieurs à 1 million d’euros. Ce qui concerne, en plus des riches concitoyens, les footballeurs professionnels.

    Selon l’économiste du sport Frédéric Bolotny, « cette mesure pourrait toucher entre 50 et 100 joueurs de Ligue 1, soit 15 à 20% de l’ensemble des footballeurs. » Exemple au PSG, où Javier Pastore (350 000 euros brut par mois), Nenê (335 000), Diego Lugano (330 000), Mamadou Sakho (320 000) ou encore Kévin Gameiro (280 000) seraient concernés par cette mesure. Mais d’autres clubs comme Marseille Lyon ou Lille seraient également touchés.

     Si le président récemment élu a estimé entre 200 et 300 millions d’euros les gains de cette taxation, le championnat français pourrait, lui, connaitre des pertes importantes. En effet, les équipes française auraient plus de mal à attirer des stars étrangères, ce qui était déjà compliqué. On imagine donc facilement la tête que font les Qataris au PSG. De plus, les joueurs surtaxés pourraient quitter la France vers des destinations plus clémentes fiscalement parlant. Christophe Hutteau, l’agent de l’international de Mathieu Valbuena, l’assure : « Des joueurs m’ont appelé dès le résultat de l’élection pour me dire qu’il fallait se pencher sur leur avenir parce qu’ils n’envisagent pas d’être imposés à 75%, certains pensent déjà à partir. D’autres agents ont eu la même réaction de la part de leurs joueurs. »

     « Ce n’est pas vraiment le bon timing »

    Comme un malheur n’arrive jamais seul, cette mesure ne tombe pas au bon moment pour un football français se remettant péniblement de la honte de la Coupe du Monde 2010, qui avait entrainé une baisse de la fréquentation des stades. En plus d’un certain désamour du public. Frédéric Bolotny soupire : « Ce n’est pas vraiment le bon timing pour cette mesure. Avec l’Euro 2016 à l’horizon, il y avait un élan d’optimisme. Cette mesure sonnerait comme un sérieux coup d’arrêt. »

    Concernant le vote de cette loi, il va d’abord falloir attendre les législatives les 10 et 17 juin 2012. Et pour l’instant, ce n’est pas sur que le Parti socialiste aura une large majorité à l’Assemblée nationale. Cependant, Valérie Fourneyron – député-maire de Rouen et possible future ministre des Sports –, interrogée par Europe 1, assurait que cette mesure sera appliquée « dans la première année » du mandat du nouveau président. La Ligue 1 ne devrait donc pas connaitre une vague de départ cet été… Mais en 2013 ?

    Raphaël Hudry


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  • La Coupe du Monde 2014 ne se fera pas sans alcool. Le Sénat brésilien a approuvé hier une loi supprimant l’interdiction de consommation et de  vente d’alcool dans ses stades, en vigueur depuis 2003. Exigée par la Fifa, cette loi avait été votée en mars, et pourra être appliquée à partir de la Coupe des Confédérations 2013. Bonne nouvelle pour les supporters.


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