• Oui, on sait Montpellier a pris une grosse option pour le titre, Kombouaré a poké Ancelotti, etc. En dehors de ça, il  ne reste plus que 90 minutes d'une Ligue 1 qui n'a jamais été aussi serrée et indécise, à tous les niveaux. L'heure pour Décalage d'adresser quelques hommages !

    BIG UP : Et oui on commence par un big UP pour l'AJ Auxerre ! Après 32 ans dans l'élite, les champions de France 96 sont les premiers condamnés a la relégation. Les conflits internes et une gestion sportive hasardeuse ont eu raison d'un club qui participait encore a la Ligue des Champions La saison dernière. Passer de Bernabeu a Gaston Petit, sans être vulgaire, ça va faire mal aux fesses. Et attention parce que la remontée immédiate devient de plus en plus difficile. Demandez aux trois relégués de l'annee dernière. A une journée de la fin, Monaco est 10e, Lens 14e et Arles-Avignon 15e... Non, vraiment, bonne chance l'AJA !

    GROS BIG UP : À Bordeaux ! Alors qu'on les croyait promis a un destin à l'auxerroise les hommes de gilot sont revenus de nulle part. À tel point que les voilà maintenant en pôle position dans la course a l'europa league. Dimanche, ils iront a Saint-Étienne (6è a 1 point). Sinon, encore une fois, Rennes va tout perdre.

    LA RÉGION : La Bourgogne. Déjà que ce n'était pas l'endroit pour passer des vacances de rêve, voilà que Dijon est a deux doigts de rejoindre Auxerre a l'etage inférieur. Car si Montpellier est le grand gagnant de cette 37e journée, le grand perdant, c'est Dijon. Brest et Sochaux ont gagné et ont rejoint le peloton des équipes à 38-39 points tandis que les Carteron's boys restent englués a 36. Une victoire a Rennes ne garanti même pas le maintien. Non, vraiment les drapeaux du conseil régional de Bourgogne sont en berne ce lundi.


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  • Maldonado podium GP'Espagne

    Sensationnel Vénézuélien ! Le pilote Williams, déjà auteur d’une performance formidable  samedi en qualification, a récidivé en course pour s’offrir la première victoire de sa carrière en Espagne. Au nez et à la barbe de Fernando Alonso. Du grand art. Lire la suite


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  • Sensationnel Vénézuélien ! Le pilote Williams, déjà auteur d’une performance formidable  samedi en qualification, a récidivé en course pour s’offrir la première victoire de sa carrière en Espagne. Au nez et à la barbe de Fernando Alonso. Du grand art.

    Maldonado victoireC’était la grosse cote. Qui aurait pu imaginer avant ce week-end une victoire de Pastor Maldonado ? Peut-être pas le pilote vénézuélien lui-même. Raillé depuis son arrivée en F1 la saison dernière pour ses manœuvres approximatives en piste, taxés de pilotes payants par de nombreux observateurs, Maldonado a fait l’unanimité lors de ce Grand Prix de Catalogne. C’était pourtant mal parti. Enrhumé dès le départ par Fernando Alonso devant une foule en délire, le coéquipier de Bruno Senna a tenu bon derrière la F2012, pour finalement reprendre la première place après un deuxième pit stop effectué deux tours avant le pilote de la Scuderia. Une stratégie payante et un joli cadeau pour les 70 ans de Sir Franck Williams. Il a ensuite tenu le pilote Ferrari  en respect pour s’offrir la première victoire de sa carrière. Impressionnant.

    Pour le héros local Alonso, cette deuxième place a un goût de victoire après la traversée du désert vécu par les Rouges. Désormais en tête du championnat à égalité avec Sebastian Vettel, le Taureau des Asturies peut être rassuré. La Scuderia est de retour aux affaires. Troisième, Kimi Räikkönen termine dans les échappements de l’Espagnol. Un nouveau podium pour Iceman devant Romain Grosjean, quatrième. Le Français, à bord de sa Lotus a payé durant toute la course un départ manqué, s’efforçant de revenir aux contacts des leaders, sans réussite. Kobayashi, grâce à quelques dépassements plein d’audace se hisse à la cinquième place devant Vettel, Rosberg et Hamilton. Le Britannique, qui aurait sûrement joué la victoire sans sa pénalité de la veille, a bataillé pour rentrer dans les points. Avec une stratégie décalée à deux arrêts, l’Anglais sauve les meubles. Il devance Button, auteur d’une course anonyme et Hülkenberg, 10e. Webber, onzième, est aussi passé à coté de sa course. A salué la bonne performance de Vergne, avec une jolie douzième place. Le pilote Torro Rosso aura longtemps occupé la sacro-sainte 10e grâce à un départ canon avant de reculer quelques peu dans la hiérarchie. Mais l’essentiel est ailleurs. Il termine une nouvelle fois devant son équipier Ricciardo.

    Changement de décor dans quinze jours avec le GP de Monaco. Sur un tracé urbain où l’erreur est interdite, la bataille promet d’être dantesque. Avec un sixième vainqueurs en six courses ? Après ce début de saison complètement fou (Maldonado quoi…), plus rien ne pourra nous étonner.

    Nicolas Sarnak


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  • Federer Madrid

    Pendant que Rafael Nadal et Novak Djokovic fulminait contre la terre battue bleue de Madrid après leurs défaites, Roger Federer, de retour de vacances, a remporté son 20ème Masters 1000 en carrière. Un succès sur Tomas Berdych qui lui permet de redevenir numéro 2 mondial. Lire la suite... 

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  • Federer Madrid
    Pendant que Rafael Nadal et Novak Djokovic fulminait contre la terre battue bleue de Madrid après leurs défaites, Roger Federer, de retour de vacances, a remporté son 20ème Masters 1000 en carrière. Un succès sur Tomas Berdych qui lui permet de redevenir numéro 2 mondial.
     
    Et si le vrai patron du circuit c’était lui ? La question apparaît pertinente au regard des chiffres des 9 derniers mois. 45 victoires en 48 matches disputés depuis l’US Open 2011, telle est la stat qui accompagne Roger Federer. A 30 ans passé, le Suisse est rarement apparu aussi affuté et confiant dans son jeu et dans la marche à suivre quant à son tennis. D’accord, l’homme aux 16 titres du Grand Chelem n’a plus remporté de Majeurs depuis l’Open d’Australie 2010, il y a déjà deux ans, mais voilà depuis cette défaite en demi-finale du dernier US Open face à Novak Djokovic, Federer laisse transparaitre une impression de facilité déconcertante concrétisé par sa démonstration indoor en fin de saison dernière au Masters de Londres où il concassa Nadal et Djokovic sans sourciller. Cette semaine à Madrid, il aura fait preuve de la même autorité dispensant ses leçons de tennis dont lui seul a le secret. Pour autant cette finale face à Tomas Berdych fut laborieuse.
     
    Federer : « J’ai fait trop d’erreurs […] il en a profité »
     
    C’est que le Tchèque produisit cette semaine à Madrid, un tennis d’une grande précision et d’un très haut niveau. Sans concédé le moindre set, il balaya d’un revers Monfils avant d’écraser un Verdasco tout heureux d’avoir battu Nadal au tour précédent. Seul Del Potro avait réussi à donner la réplique au géant Tchèque usant de ses coups de massue terrible en coup droit, les mêmes armes que Berdych. Mais le Tchèque plus juste et plus entreprenant avait fini par avoir raison de la « Tour de Tanduil ». Un parcours donc sans accroc et engageant pour le 7ème joueur mondial, empli de confiance avant d’affronter Federer. Un capital qu’il allait d’emblée mettre en évidence prenant les devants dès la première manche. Plus incisif, Berdych dominait en puissance le numéro 3 mondial et concluait ce premier set rondement mené sur le score de 6-3. « C’était difficile de trouver mon rythme surtout contre un tel adversaire qui frappe tellement bien son premier coup. Je savais que ça allait être un match très difficile. J’ai fait trop d’erreurs au début de mes jeux de service, il en a profité. C’est lui qui dirigeait la manœuvre. C’était important pour moi de réagir dans le deuxième set. » analysait le Suisse.
     
    Federer a sa main
     
    Et quelle réaction. Balloté comme lors de son premier tour compliqué face à Milos Raonic, l’ancien numéro 1 mondial allait finir par retourner la situation à son avantage. Plus en rythme et donc plus précis dans son jeu, le Bâlois menait la vie dure au tchèque. Coups droits décroisés meurtriers, slice savamment distillé, premier service retrouvé, Federer avait repris le contrôle du match en champion qu’il était. Mais la menace Berdych planait toujours dans l’esprit d’un Federer craintif. Cette peur de la puissance et de la profondeur adverse allait le faire vaciller et comme revenu de nulle part, la tête de série numéro 6 revenait à 5-5 après avoir été mené 3-0 dans cette seconde manche. Le spectacle était superbe, Federer attaquait avec autant de brio que Berdych défendait. Ce fut finalement le second qui craqua en premier. Sur une double faute coupable, il offrait lui offrait la deuxième manche (7-5) et au public de la Caja Magica un troisième set de rêve.
     
    Car loin de baisser de pied le tombeur de Monfils reprenait de plus belle. Dès lors, le match atteignit des sommets entre ses deux attaquants purs. Une ribambelle de coups gagnants illumina la terre battue bleue espagnole avec pas moins de 44 coups gagnants pour l’Helvète contre 42 à Berdych. Mais à ce petit jeu du tout offensif, l’homme aux 6 Wimbledon n’a pas d’égal. Bien que débreaké à 5-3 et alors qu’il servait pour le titre, il conservait son calme et sa sérénité. Comme dans la manche précédente, c’est le Tchèque qui cédait en premier. Après 2h38 d’un combat prodigieux, Roger Federer remportait son 20ème Masters 1000 de sa carrière et rejoignait Nadal, qui détenait seul le record depuis son titre à Monte Carlo. Mais plus qu’un record, il en profitait pour chaparder la deuxième place du classement ATP et revenir à porter du fauteuil qui fut 235 semaines le sien, celui de numéro 1 mondial.
     
    Après 6 semaines de repos, Roger Federer réussi donc un retour tonitruant sur le circuit masculin et prouve que peu importe la surface, la terre ou les éléments, le patron : c'est lui. La saison sur terre battue ne fait que commencer et déjà le spectacle y est grandiose, suite des festivités à Rome, cette semaine.
     
    Christopher Buet

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