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    Flamme olympie

    La France du sport avait maladroitement et sottement célébré les 100 jours la séparant de l’évènement olympique. Mais le véritable compte à rebours olympique a commencé ce jeudi. Dans la plus ancestrale tradition, la flamme a été allumée par les prêtresses d’Olympie. Un instant empli d’émotion et de solennité qui lance la grande course olympique.
     
    Il y a 2500 ans (eh oui déjà comme le temps passe vite quand on s’amuse), la Grèce dominait le monde connu, imposant sa vision et sa puissance par delà les rives de la mer Egée (difficile à croire aujourd’hui). Pour autant, la Grèce était en proie à d’importantes dissensions internes. En effet, Spartes, Athènes et les autres grandes cités de la Grèce Antique se livraient une guerre féroce pour savoir laquelle d’entre elles imposerait sa volonté aux autres. C’est dans ce contexte que naquirent les Jeux Olympiques, parenthèses sportives et pacifiques. Durant une période définie, cet évènement parvenait à réunir les cités rivales au cours de joutes sportives voyant s’affronter les champions de la Grèce dans différentes disciplines, permettant de démontrer la force de chacun. Au cours de ces olympiades, les batailles en cours étaient interrompues et une période de paix garantie, suspendue aux feux de la flamme olympique. Ainsi se déroulait les Jeux Olympiques naguère, une respiration dans une époque irrespirable.
     
    Bénédiction solaire
     
    Aujourd’hui, de cette ancienne tradition, seulement rétablie en 1896 par le baron Pierre de Coubertin (un français !), seule la cérémonie a été conservée. Celle-là même qui s’est déroulée, ce jeudi, dans les ruines de l’ancien temple d’Olympie. Le décorum est stupéfiant, bien qu’inchangé depuis la réintroduction des Jeux Olympiques à la fin du XIXème siècle. Au milieu des colonnades, plusieurs dizaines de jeunes femmes, vêtues d’une toge blanche, se rassemblent. Parmi elles, la grande prêtresse s’avance vers un miroir parabolique scintillant. Comme le veut la tradition, ce n’est que par le soleil et sa lumière divine que la flamme doit être allumée. Il est important de rappeler que les Jeux Olympiques, au-delà de la dimension sportive, était l’occasion de rendre hommage aux Dieux et en particulier à Zeus, Dieu des dieux et seigneur de l’Olympe. Sous le soleil et devant une foule venue nombreuse, une des prêtresses s’agenouille près du miroir et tend un bol brillant. Par réfléchissement, ce dernier s’embrase et fait naitre une flamme rougeoyante en son sein. Là, la grande prêtresse se saisit d’une torche et la plonge dans la coupole palpitante. En quelques secondes, son sommet s’enflamme et s’illumine comme un phare dans la nuit. Tendant le bras au bout duquel virevolte cette flamme sacrée, elle la présente à un public subjugué et comme figé. Dans un silence digne d’une cathédrale, la grande prêtresse se dirigea vers le premier relayeur et comme un symbole lui transmit le sceptre étincelant. Le périple de la flamme pouvait commencer.
     
    Direction Londres
     
    A 3 mois et 17 jours de l’ouverture officielle des Jeux Olympiques de Londres, la flamme va traverser la Grèce et visitée cinq sites sacrés hellène, dont l’Acropole où trône notamment le Parthénon et le temple d’Athéna Niké, déesse de la victoire associé au sacre olympique. Une fois, ces visites effectuées, elle prendra la direction du stade olympique d’Athènes pour y être remise à la délégation britannique. Contrairement aux éditions précédentes, le parcours international de la flamme a été annulé en répercussion des incidents intervenus voilà 4 ans dans de nombreux pays dont la France. C’est ainsi que le 19 mai, la flamme arrivera sur l’île de Grande Bretagne, plus précisément au Sud de l’Angleterre. Débutera alors une balade de 70 jours et 12 875 km à travers le pays, de Guernesey à Jersey en passant par l’île de Man et l’Irlande (seule escale hors Royaume-Uni) avant de finir à Londres le 27 juillet prochain, jour de la cérémonie d’ouverture.
     
    Plus qu’une simple torche incandescente, la flamme olympique est l’un des symboles les plus éminents de l’esprit olympique et de ce qu’il représente. Elle est le garant d’une institution et d’une tradition séculaire, un symbole de paix et de rassemblement. Plus encore, elle est la lumière qui nous guide dans l’obscurité professionnelle qui engourdit le sport mondial. Un halo de lumière scintillant et chevrotant rappelant que le Sport est bien plus qu’un peu d’argent, un espoir rayonnant.
     
    Pour ceux qui voudraient en connaitre plus sur les symboles olympiques et leurs significations, voici quelques liens intéressants : 
     
    lien1 (http://franceolympique.com/art/151-flamme_olympique.html#para_1)
    lien2 (http://www.olympic.org/Documents/Reports/FR/fr_report_1303.pdf)
    lien3 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_olympiques)
    lien4 (http://www.amb-grece.fr/olympisme/protocole.htm#1)
     
     
    Christopher Buet

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  • Le sport business est partout, surtout dans le football. Une triste réalité en passe de rattraper les supporters gallois du club de Cardiff City (D2 anglaise). Après avoir arborée pendant 104 ans un maillot bleu, l'équipe portera à partir de la saison prochaine un maillot...rouge. Ainsi en a décidé le propriétaire malaisien Tan Sri Vincent Tan Chee Yioun (à vos souhaits). Objectif : dynamiser les ventes de maillots en Asie.

    On a hâte de voir le PSG porter un maillot vert...


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  • atlético trophée C3

    Après sa victoire en 2010, l’Atletico Madrid a récidivé en remportant l’Europa League au détriment de l’Athletic Bilbao (3-0). L’homme du match ? Falcao évidemment ! Lire la suite


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  • atletico trophée C3

    Après sa victoire en 2010, l’Atletico Madrid a récidivé ce soir en remportant l’Europa League au détriment de l’Athletic Bilbao (3-0). L’homme du match ? Falcao évidemment !

    Il avait déjà offert le trophée de l’Europa League au FC Porto la saison passée. Radamel Falcao a remis ça, mais avec le maillot de l’Atletico cette fois. Auteur d’un match dantesque et de deux buts fabuleux, le Colombien confirme encore une fois qu’il est un joueur de finale. Un joueur de classe mondiale. Au stade National de Bucarest, les Basques l’ont appris à leurs dépens. Avec déjà dix buts au compteur du numéro 9 madrilène dans la compétition avant ce match, ils étaient pourtant prévenus…

    falcao but finale ELMais voilà, Falcao est Falcao. Un attaquant hors-norme, capable de tout. Comme de cette enroulé pied gauche pour trouver la lucarne d’Iraizoz (7e), ou encore de cette feinte de frappe au cinq mètres pour fusiller de nouveau le portier espagnol (34e). Deux buts sur deux actions de génie qui résume à elle seules la différence entre les deux finalistes. Si l’Atletico, avec Falcao donc mais aussi Diego ou Arda Turan a du talent, les Basques n’ont pourtant pas à rougir niveau technique. Susaeta, Herrera, Munian… dans l’entrejeu, Bilbao a du répondant. De la vivacité et de la jeunesse. Peut-être trop concernant cette dernière. Rattrapée par l’enjeu, fébrile en défense à l’image d’Amorebieta et d’Aurtenetxe, la jeune garde de Marcelo « El Loco » Bielsa peine à rentrer dans le match. Déjà punis après moins de dix minutes, les Basques sont cueillis à froid. Le temps de démarrer la machine à passes que Falcao douche une seconde fois leurs espoirs. Pas abattu, l’Athletic repart au combat. Ou plutôt à son œuvre. Débutée majestueusement du coté d’Old Trafford en mars dernier, cette ode au jeu en triangle et à une touche ne doit pas rester vaine. Il leur reste 45 minutes pour compléter et achever l’ouvrage.

    La muraille madrilène

    Dès le coup d’envoi de la deuxième période, Bielsa prend les choses en main. Sort Itturaspe et Aurtenetxe pour Inigo Pérez et Ibai Gomez. L’attaque, toujours l’attaque. Problème, un mur rouge et bleu se dresse face à eux. Et Llorente n’est pas dans un grand soir. Si souvent déterminant, le grand Fernando est englué dans la tenaille Miranda-Godin. Trop seul, ses contrôles manquent de précision et son jeu dos au but, pourtant son point fort, est inutile. Herrera, maître à joueur des Leones, ne rugit pas. Susaeta n’accélère pas le jeu et Munian est transparent. Le bon quadrillage du terrain par les joueurs de Diego Simeone y est pour beaucoup. Sur  quelques contres, ce sont mêmes les Colchoneros qui se montrent dangereux. Diego, d’un subtil contrôle de la poitrine, trouve le petit filet d’un pointu du droit (51e). Puis c’est au tour d’Adrian de s’essayer à la frappe, mais son tir se dérobe de la lucarne gauche d’Iraizoz. Les Basques, pas démontés, prennent même confiance. Accélère le rythme et mettent (enfin) en danger Courtois. Ibai Gomez, d’abord, expédie sa volée au-dessus des bois du portier belge (71e) avant que De Marcos n’en fasse de même deux minutes plus tard. Deux occasions manqués avant une troisième où Susaeta échoue sur Courtois à bout pourtant après un cafouillage dans la surface (79e). En moins de dix minutes, les troupes de Bielsa viennent de laisser filer leur chance. Atlético madrid trophée Europa League

    Falcao, combattif mais esseulé en pointe, révèle une nouvelle fois sa classe en éliminant deux défenseurs avant de trouver le poteau d’Iraizoz (80e). Puis Diego scelle finalement le sort de cette rencontre en déposant Toquero et Amorebieta pour marquer ensuite d’une frappe croisé du gauche. Diego Simeone, assis sur le banc du club madrilène depuis seulement six mois, peut exulter. Pour les jeunes lionceaux basques, le rêve européen se  termine brutalement. 

    Ce soir, l’Atletico n’était sans doute pas plus fort que Bilbao. Le score final ne reflète clairement pas la différence entre les deux équipes. Mais les Colchoneros avaient Falcao. Un écart bien trop grand à combler.

    Nicolas Sarnak


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  • Allez savoir pourquoi, Laurent blanc a décidé, ce mercredi, de donner un pré-liste des joueurs évoluant à l'étranger sélectionnés pour le prochain Euro. pour ceux évoluant en Ligue 1, il faudra attendre le 15 mai prochain. Passé cette annonce bizarre, deux évènements majeurs sont à retenir de la liste délivrée par le sélectionneur de l'équipe de France.

    Premier enseignement et secret de polychinelle, la sélection de Hatem Ben Arfa. Auteur d'une fin de saison tonitruante, le milieu offensif de Newcastle a réussi à convaincre Laurent Blanc du bien fondé de sa sélection. Longtemps blessé, Ben Arfa n'a plus porté le maillot bleu depuis un amical en avril 2010 en Norvège.

    Second enseignement et surprise incompréhensible, l'absence de Jérémy mathieu. Influent sur son aile gauche, le latéral et ailier du FC Valence a vu sa candidature refusé au profit de Gaël Clichy. Un choix discutable au regard du potentiel du joueur de Manchester City mêm si son profil plus défensif a pu séduire. En revanche difficile de comprendre comment Jérémy Mathieu n'a pas été retenu au vu de la sélection de Florent Malouda. On ne critiquera pas les qualités de l'ancien guingampais qui a beaucoup apporté aux Bleus mais sa saison blanche ou presque et sa méforme chronique aurait du jouer en sa défaveur. Il faut croire que certains usent de passe-droit là où d'autres, malgré leurs mérites, n'ont aucune reconnaissance.

    Outre ces petites nouveautés, Laurent a livré une liste comme il l'avait annoncé "fidèle à l'histoire de ce groupe" avec bien évidemment la présence de Karim Benzema, Franck Rubéry ou encore Yohann Cabaye ou Philippe Mexès. On le rappelle suite et fin de la sélection avec les "Français de France", le 15 mai prochain.

    La liste des Français de l'étranger :

    Défenseurs : Philippe Mexès (AC Milan), Adil Rami (Valence), Laurent Koscielny (Arsenal), Younes Kaboul (Tottenham), Patrice Evra (Manchester United), Gaël Clichy (Manchester City)

    Milieux de terrain : Yohan Cabaye (Newcastle), Florent Malouda (Chelsea), Samir Nasri (Manchester City)

    Attaquants :  Franck Ribéry (Bayern Munich), Karim Benzema (Real Madrid), Hatem Ben Arfa (Newcastle)


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