• Sensationnel Vénézuélien ! Le pilote Williams, déjà auteur d’une performance formidable  samedi en qualification, a récidivé en course pour s’offrir la première victoire de sa carrière en Espagne. Au nez et à la barbe de Fernando Alonso. Du grand art.

    Maldonado victoireC’était la grosse cote. Qui aurait pu imaginer avant ce week-end une victoire de Pastor Maldonado ? Peut-être pas le pilote vénézuélien lui-même. Raillé depuis son arrivée en F1 la saison dernière pour ses manœuvres approximatives en piste, taxés de pilotes payants par de nombreux observateurs, Maldonado a fait l’unanimité lors de ce Grand Prix de Catalogne. C’était pourtant mal parti. Enrhumé dès le départ par Fernando Alonso devant une foule en délire, le coéquipier de Bruno Senna a tenu bon derrière la F2012, pour finalement reprendre la première place après un deuxième pit stop effectué deux tours avant le pilote de la Scuderia. Une stratégie payante et un joli cadeau pour les 70 ans de Sir Franck Williams. Il a ensuite tenu le pilote Ferrari  en respect pour s’offrir la première victoire de sa carrière. Impressionnant.

    Pour le héros local Alonso, cette deuxième place a un goût de victoire après la traversée du désert vécu par les Rouges. Désormais en tête du championnat à égalité avec Sebastian Vettel, le Taureau des Asturies peut être rassuré. La Scuderia est de retour aux affaires. Troisième, Kimi Räikkönen termine dans les échappements de l’Espagnol. Un nouveau podium pour Iceman devant Romain Grosjean, quatrième. Le Français, à bord de sa Lotus a payé durant toute la course un départ manqué, s’efforçant de revenir aux contacts des leaders, sans réussite. Kobayashi, grâce à quelques dépassements plein d’audace se hisse à la cinquième place devant Vettel, Rosberg et Hamilton. Le Britannique, qui aurait sûrement joué la victoire sans sa pénalité de la veille, a bataillé pour rentrer dans les points. Avec une stratégie décalée à deux arrêts, l’Anglais sauve les meubles. Il devance Button, auteur d’une course anonyme et Hülkenberg, 10e. Webber, onzième, est aussi passé à coté de sa course. A salué la bonne performance de Vergne, avec une jolie douzième place. Le pilote Torro Rosso aura longtemps occupé la sacro-sainte 10e grâce à un départ canon avant de reculer quelques peu dans la hiérarchie. Mais l’essentiel est ailleurs. Il termine une nouvelle fois devant son équipier Ricciardo.

    Changement de décor dans quinze jours avec le GP de Monaco. Sur un tracé urbain où l’erreur est interdite, la bataille promet d’être dantesque. Avec un sixième vainqueurs en six courses ? Après ce début de saison complètement fou (Maldonado quoi…), plus rien ne pourra nous étonner.

    Nicolas Sarnak


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    4 vainqueurs F1 4 GP

    Quatre vainqueurs en quatre courses, rarement début de championnat n'aura été si passionnant et incertain. Avec le retour de la F1 dès demain pour le Grand Prix de Barcelone, tour d'horizons du paddock.

    Red Bull (101 points) : La victoire de Sebastian Vettel à Bahreïn a permis à l’écurie double championne du monde de se rassurer. En retrait lors des premières courses (comprenez sans victoires), l’Allemand avait perdu l’habitude de se battre dans le peloton. Sa monoplace, moins dominatrice qu’en 2011, lui permet tout de même d’être en tête du classement pilote. Mark Webber, de son coté, est l’assurance tout risque du team autrichien. Quatrième lors des quatre premières manches, l’Australien fait pour l’instant un sans-faute. Pas de coup d’éclat mais suffisant pour rester dans la course au titre. Il n’est qu’à cinq points de son coéquipier au championnat. On attend quand même plus de lui. Avec pourquoi pas un premier podium dès dimanche ?

    McLaren (92 points) : Sur les talons de Red Bull à l’orée de cette cinquième manche, le team de Woking démarrait pourtant la saison en étant la seul écurie de pointe sans « nez cassé » sur sa monoplace. Après quatre courses, les hommes de Martin Witchmarch ont décidé de changer de stratégie mais le pari s’est révélé (presque) gagnant. A Montmelo, la MP4-27 aura un nouveau museau, plus bas sans pour autant copier les becs de canards des autres écuries. Et Jenson Button et Lewis Hamilton apparaissent encore une fois comme le duo le plus homogène de la grille. Si Button l’a emporté lors de l’ouverture de la saison à Melbourne, il est pourtant devancé par son équipier au championnat. S’il n’a pas encore signé de victoires, Hamilton découvre cette année la régularité. Troisième en Australie, en Malaisie et en Chine, l’Anglais s’est planté à Sakhir, avec une pauvre huitième place. Sur un tracé catalan où il ne s’est jamais imposé, il voudra se rattraper.

    Lotus (57 points) : La bonne surprise de ce début de championnat. Souvent qualifié de « bien née », l’E20 de Räikkönen et Grosjean est plus que jamais en course pour s’offrir sa première victoire. Deuxième et troisième à Bahreïn, l’écurie anglaise veut continuer à créer la surprise et troubler la hiérarchie. En perdition à Melbourne et Sepang, auteur de deux abandons, Sébastien Grosjean a fait taire ses détracteurs. Son Finlandais de coéquipiers, lui, a raté la victoire de très peu il y a trois semaines. A Enstone, l’objectif est clair : gagner, et le plus rapidement possible. Avec une victoire dimanche, Lotus deviendrait la cinquième écurie à s’imposer en cinq courses cette saison. Il faudrait remonter à 1983 pour retrouver pareil cas de figure. A l’époque, les heureux élus s’appelaient Brabham, McLaren, Renault, Ferrari et Williams. Williams ? Oui, décidément une lointaine époque.

    Ferrari (45 points) : LA déception. Si Ferrari est encore dans le coup au classement, elle le doit à un homme : Fernando Alonso. Le double champion du monde fait avec les moyens du bord, et s’en tirent plutôt bien. Une victoire en Malaisie dans des conditions dantesques en guise de cache-misère et des places dans les points arrachées au talent. La Ferrari F2012 est un tracteur, indigne du rang de la mythique Scuderia. Pour redresser la barre, Stefano Dominicali et ses hommes travaillent d’arrache-pied à Maranello pour rattraper le retard sur la concurrence. Au Mugello, Ferrari est venu avec beaucoup de nouvelles pièces.  A seulement 10 points de Vettel, tous les espoirs sont encore permis pour Alonso au championnat. Mais la rédemption doit débuter dès dimanche, à domicile en Catalogne. Inutile de s’attarder sur Felipe Massa, à la ramasse depuis Melbourne et incapable de suivre le rythme de son coéquipier. Un formulaire pour Pôle Emploi l’attend à la fin de la saison. Ou peut-être même avant.

    Mercedes (37 points) : Avec un premier succès depuis 1955, les Flèches d’Argents ont déjà réussi leur saison 2012. Bien trop inconstante avec ses pneumatiques lors des deux premières manches du championnat, la W03 a réglé ses soucis en Chine et rendu possible la première victoire de la carrière de Nico Rosberg. Rapide et efficace sur un tour, la monoplace a encore quelques soucis à tenir sur la durée du Grand Prix. Michael Schumacher, pour sa part, n’a pas été épargné par la malchance. Problème de transmission en Australie, harponnage pas Grosjean en Malaisie,  avant un nouveau problème de roue en Chine qui l’a contraint à l’abandon, le septuple champion du monde en a vu de toutes les couleurs. A Bahreïn, un DRS défaillant l’a condamné à partir en fond de grille. 10e sous le drapeau à damiers, le retour en Europe devrait permettre à Schumi de marquer enfin de gros points. A 33 longueurs de Rosberg au classement, le temps lui est déjà compté.

    Sauber (31 points) : On rentre maintenant dans le ventre mou du peloton. Là où la bataille est sans doute la plus acharnée. L’écurie suisse est avec Lotus l’une des satisfactions de ce début de championnat. L’extraordinaire deuxième place de Pérez à Sepang a propulsé l’équipe de Peter Sauber sous le feu des projecteurs. Toujours économe avec ses gommes, le Mexicain devrait avoir encore quelques bons coups à jouer sur les tracés européens. Pour Kamui Kobayashi, c’est plus compliqué. Une sixième place en Australie et depuis, plus rien ou presque. Moins entreprenant que l’année passée, le Japonais souffre de la comparaison avec son jeune équipier. Plus agressifs avec les pneus Pirelli que Pérez, il ne parvient pas pour l’instant à rivaliser en performance. Pour l’instant.

    Williams (18 points) : Sur le papier, le tandem Senna-Maldonado ne fait pas rêver. En course, c’est à peine mieux. Mais Bruno Senna prend petit à petit l’ascendant sur son coéquipier et s’affirme comme un bon pilote de milieu de grille. Après ses expériences chez HRT et Lotus, c’était loin d’être gagné. Sa belle sixième place en Malaisie suffit à son bonheur. Pour Pastor Maldonado, c’est l’inconnue. 13e en ouverture en Australie, abandon à Sepang et à Bahreïn, sa seule éclaircie est venue d’une huitième place en Chine. Problème de voiture ou de talent pour le Vénézuélien ? On attendra encore un peu pour juger.

    Force India (17 points) : Si on ne doute pas de la qualité de ces pilotes, force est de constater que l’écurie indienne déçoit pour l’instant. Sa fin de saison en trombe l’année passée augurait de grands espoirs pour Vijay Mallya. Il n’en est rien. Inconstante semble le meilleur terme pour désigner la VJM05. Capable du meilleur avec la sixième place à Bahreïn de Di Resta, comme du pire une semaine avant sur le circuit chinois (12e place pour Di Resta, 15e pour Hülkenberg). Seule certitude : l’Anglais a clairement pris l’ascendant sur son équipier allemand. 15 points sur 17, le score est sévère. Hülkenberg doit se reprendre au risque de voir sa cote de popularité s’effriter rapidement. Il en a les capacités.

    Torro Rosso (6 points) : La petite Scuderia est en apprentissage cette année. Enfin, surtout ses pilotes. Vergne et Ricciardo. Ricciardo et Vergne. Entre les deux jeunes loups, la concurrence est rude. Et c’est le Français qui mène la bataille aux points jusqu’à présent. Le team de Faenza possède peu de moyens pour développer son package. Mais chez Torro Rosso, l’essentiel est de former ses deux pilotes pour prendre la succession de Webber dans le baquet de la Red Bull. Dès la saison prochaine ? Cela semble compliquer mais avec quelques coups d’éclats de l’un ou de l’autre, rien n’est impossible. Une chose est sûre : ils sont à bonne école pour apprendre le métier. Vettel en sait quelque chose.

    Caterham (0 points) : On espérait mieux de l’écurie de Tony Fernandes. Presque à la lutte fin 2011 avec le fond du peloton, l’écurie n’a pas connu le bond en avant espéré de l’apport du moteur Renault et du Kers. Résultat : Kovalainen et Petrov trainent leur peine, bien loin des points. Sans de profond changement sur la monoplace, on voit mal comment cela pourrait changer. Dommage.

    Marrussia et Hispania (0 points). Pas grand choses à dire pour ses deux teams, abonnés aux abandons et aux dernières positions. Carton rouge pour Hispania qui n’a même pas profité des essais au Mugello pour améliorer sa voiture et à préféré terminer le déménagement de ses installations à Madrid. Chez Marussia, Charles Pic commence à se rapprocher de plus en plus du niveau de Timo Glock, en qualification mais aussi en course. Encourageant pour le jeune pilote français.

    Nicolas Sarnak


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  • Sebastian Vettel fait coup double. L’Allemand profite de sa première victoire de la saison pour s’emparer de la tête du championnat. Maître de la course de bout en bout, il a pu contenir Kimi Räikönnen et Romain Grosjean, 2e et 3e. Un quatrième vainqueur pour autant de Grand Prix.

    Vettel BahreinQuelle course ! Si on a longtemps douté de la tenue du Grand Prix de Sakhir pour des raisons politiques, les 24 pilotes ont, sur un plan sportif, honoré de fort belle manière le maintien du tracé dans le calendrier. Et Sebastian Vettel a enfin renoué avec la plus haute marche du podium. Lui qui ne s’était pas imposé depuis six Grand Prix et New Delhi l’année dernière. Une éternité pour l’ogre allemand. Le dénouement de la course a longtemps été incertain, tant Romain Grosjean d’abord, puis Kimi Räikönnen ensuite, ont donné du fil à retordre au pilote Red Bull. Le Finlandais a même été tout proche de ravir la mise au deux-tiers du GP mais s’est heurté à une bonne défense du leader. Une occasion ratée qui ne se représenterait plus. Sur la troisième marche, Romain Grosjean signe le premier podium d’un pilote français depuis Jean Alesi à Spa en 1998. Une belle revanche après un début de championnat compliqué pour lui. Pari réussi aussi pour le Team Principal de Lotus, Eric Boullier.

    Rosberg sans gêne

    Mark Webber boucle ses 57 tours de course à la quatrième place. Devant le controversé Nico Rosberg. Vainqueur en Chine sept jours avant, le pilote Mercedes a tour à tour envoyé Lewis Hamilton et Fernando Alonso hors-piste après des coups de volants inconsidérés. Des manœuvres qui ont eu le don de rendre furieux le bouillant pilote Ferrari. Verdict des commissaires dans les prochaines heures. Sixième, Paul Di Resta signe le meilleur résultat de sa carrière depuis Singapour 2011. Dans ses échappements, Fernando Alonso suivi du malheureux Hamilton. L’Anglais aura vécu un cauchemar lors de ses ravitaillements en perdant de nombreuses secondes à chacun de ses pit-stops. La cause ? Un écrou arrière défaillant. Le pilote McLaren perd donc la tête du classement. Son coéquipier Jenson Button a lui aussi manqué de chance. Le champion du monde 2009, alors cinquième, a abandonné après des problèmes d’échappements.

    Felipe Massa décroche ses premiers points de la saison avec sa neuvième position, devant Michael Schumacher, parti 22e. Jean-Eric Vergne termine 14e, une place devant l’autre pilote Torro Rosso, Daniel Ricciardo. Charles Pic, victime d’une défaillance, est rentré au garage après son premier arrêt. Une déception pour le Français, devant Timo Glock à ce moment de la course.

    Repos maintenant pour les pilotes, avec trois semaines de break avant le retour en Europe et le Grand Prix de Barcelone. Trois semaines de travail en revanche pour les ingénieurs. Ferrari, où Alonso sera à domicile en Espagne, est attendue au tournant par ses fans. Vettel est lui au-dessus de cela. Roi de la F1 en 2010 et 2011, l’Allemand ne compte pas s’arrêter là. En écrasant tout suspense ? On en tremble déjà.

    Nicolas Sarnak


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  • Première victoire de la carrière de Nico Rosberg ce dimanche à Shanghai, pour son 111e Grand Prix. Grâce à une stratégie, à deux arrêts, gagnantes et un talent qu’il ne doit qu’à lui-même. Le premier succès d’une Mercedes depuis 1955. Button et Hamilton complètent le podium.

    Le championnat s’annonçait serré. Indécis. Avec les Flèches d’Argents à ce niveau de performance, il le serra encore plus. Dans une course qu’il aura presque mené de bout en bout, l’Allemand de 26 ans s’est invité, lui aussi, dans la course au titre. Au coté d’Hamilton, Button et Vettel. Dans la cour des grands.

    Rosberg Chine CourseLongtemps en tête de la course, cette première victoire aurait pu lui échapper. Le pilote Mercedes dans son deuxième relais, a vu peu à peu ses pneumatiques se dégrader. Et Jenson Button en profiter. Le pilote anglais a récupéré la première place au trente-cinquième tour avec près de dix secondes d’avances. Mais a finalement du s’incliner suite à son troisième arrêt et un changement de pneu trop long. La réussite du futur champion pour Rosberg ? Peut-être bien.

    Son coéquipier Michael Schumacher ne peut pas en dire autant. Victime d’un écrou mal vissé après son premier pit stop, le septuple champion du monde, deuxième à ce moment du Grand Prix, a dû abandonner après treize boucles. Pour mieux savourer sans doute la victoire de son compatriote.

    Toujours présents, les deux pilotes McLaren ont profité des derniers instants pour doubler la Red Bull de Sebastian Vettel. Sur une stratégie à trois arrêts, Button et Hamilton auraient pu espérer mieux sans le trafic et un certain manque d’audace. Avec cette nouvelle troisième place, Lewis Hamilton s’empare de la tête du championnat. Sans s’être encore imposé cette saison.

    Beaucoup mieux en rythme de course, les Red Bull de Webber et Vettel terminent aux 4e et 5e places. Devant un surprenant Romain Grosjean, pas habitué à terminer un GP. Pour une fois en-dehors des ennuies au départ, le Français a su profiter d’une meilleure gestion de ses gommes pour remonter en fin de course et ouvrir son compteur de points. Bien loin de Kimi Raikonnen, seulement 14e et victime de la dégradation de ses pneus en fin de relais. Surprenant Senna et Maldonado aussi, 7e et 8e à bord de leur Williams. Fernando Alonso, qui aura navigué pendant la majeure partie de la course autour de la 6e position, échoue avec sa Ferrari au neuvième rang. La faute à une légère erreur grande de conséquences dans le dernier tiers du Grand Prix.

    Un mot des Sauber, en retrait par rapport à leurs qualifications pleines de promesses. Kobayashi prend le point de la 10e place quelques secondes devant Sergio Pérez. Parti de la voie des stands pour avoir fait des modifications sur sa voiture, Jean-Eric Vergne termine 16e, une place devant Ricciardo. Et c’est bien là l’essentiel pour le Français. Charles Pic se classe 20e.

    Dans une semaine, sauf retournement de situation (ou changement d’humeur de Bernie Ecclestone), le grand cirque de la F1 débarquera à Bahreïn. Avec en favori Nico Rosberg, bien décidé à décocher ses flèches. Ses adversaires sont prévenus.

    Nicolas Sarnak


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  • Nico Rosberg occupera la pole position à l’extinction des feux demain sur le tracé chinois de Shanghai. Une première pour lui. L’Allemand a devancé Lewis Hamilton et son coéquipier Michael Schumacher. Déception pour Sebastian Vettel, seulement 11e. Même chose pour Jean-Eric Vergne, 18e.

    Bien placé depuis le début de la saison en qualifications, les Mercedes ont passé un cap ce matin en Chine. Sur son seul tour lancé, la WM 03 de Rosberg a collé plus d’une demi-seconde à la concurrence. Un gouffre. Il succède à l’illustre Juan Manuel Fangio, dernier pilote à avoir placé une Mercedes en pole. Les deux pilotes de la firme à l’étoile monopolisent la première ligne, aidée par les cinq places de pénalité d’Hamilton. Objectif pour la course : confirmés leurs bonnes formes du samedi et concrétiser en course. Ross Brawn et son équipe ont-ils enfin régler leurs soucis de pneus ? Réponse dans moins de 24h.

    Rosber F1 ShanghaiSur la deuxième ligne, on retrouve l’étonnant Kobayashi et sa Sauber. Après la deuxième place il y a quinze jours de Pérez, l’écurie suisse confirme. Quatrième, Kimi Räikkönen. Le Finlandais s’impose petit à petit comme le leader de Lotus. Son équipier Romain Grosjean se contente de la 10e place. Le Français, auteur d’une légère faute dans son premier run en Q2, n’a pas tourné en Q3. Jenson Button, sixième, est en troisième ligne au coté de Mark Webber. Suivent Lewis Hamilton donc, Sergio Pérez et Fernando Alonso.

    La mauvaise surprise de cette séance de qualification est venue de la Red Bull du double champion du monde en titre, Sebastian Vettel. L’Allemand, avec à sa demande une configuration d’échappements datant des essais hivernaux, n’a pas été en mesure de passer lecut de la Q2. Sa punition ? Il partira juste devant la Ferrari de Felipe Massa.

    Les Williams de Maldonado et de Bruno Senna démarreront de la septième ligne. Avec le duo Di Resta/Hulkenberg de Force India dans leurs échappements. 18e, Vergne devra batailler pour devancer son rival Ricciardo, 17e. Charle Pic, sur sa modeste Marussia, se classe 22e.

    Nicolas Sarnak


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