• Des violences à Bahreïn perturbent la tenue du Grand Prix dans deux semaines et le menacent d’annulation, comme ce fut le cas l’année dernière. C’est ce qu’auraient demandé les écuries de Formule 1.

    Le Grand Prix de Bahreïn aura-t-il lieu ? Initialement prévue le 22 avril, la quatrième manche du championnat du monde pourrait être annulée en raison de la situation difficile que connaît le pays du Golfe. En effet, depuis quelques semaines, des manifestants protestent contre la tenue de la course automobile, obligeant la police à répliquer à coups de gaz lacrymogène. Lundi dernier, sept policiers ont été blessés après l’explosion d’une bombe artisanale.

    Pour des raisons de sécurité évidentes, les écuries de Formule 1 ne veulent pas participer à ce Grand Prix. Selon The Guardian, elles auraient contacté la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour en demander l’annulation. L’année dernière, une situation similaire avait effectivement entrainé le retrait du Grand Prix de Bahreïn de la saison de F1.

    La décision est maintenant entre  les mains de la FIA et de la Formula One Management (FOM).

    Raphaël Hudry


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  • Pour le lancement de cette saison à Melbourne, Jenson Button a frappé un grand coup en dominant de main de maître la concurrence. Vettel et Hamilton complètent le podium.

    Après la domination des McLaren en qualifications la veille, on attendait confirmation des deux pilotes anglais. Et le vice-champion du monde 2011 n’a pas manqué l’occasion de faire retentir le God Save the Queen pour cette première course. Mieux parti qu’Hamilton à l’extinction des feux, Button n’a plus jamais lâché la tête pour s’imposer dans un Grand Prix mouvementé. Romain Grosjean, troisième sur la grille, et auteur d’un départ raté, ne sera resté que deux tours en piste avant de s’accrocher bêtement avec Maldonado et son excellente Williams.

    Button MelbourneLes Red Bull, archi dominatrice la saison dernière, ont aussi montré qu’elle en avait sous le pied. Vettel, parti sixième, a compris que la tâche était moins aisée avec une voiture plus faible. Pour autant, l’Allemand a su vite s’extraire du peloton en opérant un superbe dépassement sur Rosberg en début de course. Puis en profitant de la voiture de sécurité (36e tour) pour empêcher un doublé anglais. Son coéquipier Webber, quatrième, n’a pas démérité et aurait pu jouer le podium sans ses problèmes de KERS. Manger au départ et perdant cinq place, l’Australien a mis la pression en fin de course sur Hamilton, sans succès.

    Dans le clan de la Scuderia Ferrari, encore une fois, on pourra remercier le talent de Fernando Alonso. Cinquième, l’Ibère a sauvé les meubles et joué une nouvelle fois le rôle de cache misères chez les rouges. Agressif, le double champion du monde ne s’est pas ménagé et livré une belle lutte avec tour à tour, Rosberg et Maldonado. Le pilote Williams, pas habitué à être sur le devant de la scène, a réalisé une jolie course mais a fini dans un mur. La faute à un problème mécanique sur sa monoplace alors qu’il se trouvait dans les échappements de l’Espagnol. Mais ce n’est que partie remise pour Franck Williams et ses hommes qui semblent avoir construit une monoplace performante et enfin du standing de leur illustre passé.

    Déception pour Schumacher

    Un mot de Jean-Eric Vergne, en apprentissage pour sa première course de Formule 1. Le pilote Torro Rosso, onzième à l’arrivée, aura passé l’essentiel de la course à la limite des points. Dépassé à deux chicanes du but par son coéquipier Ricciardo, le Français a prouvé qu’il avait largement sa place parmi les meilleurs. Pour Charles Pic, la saison sera longue. Avec une voiture pas au niveau, celui-ci a fini à cinq tours des leaders et (trop ?) loin de Timo Glock.

    Pour le reste, on a retrouvé le Felipe Massa que l’on connaissait. En totale perdition. Seizième la veille, le Brésilien aura été en difficulté toute la course avec ses gommes, naviguant dans le ventre mou du peloton et  terminant sa course au garage, après un accrochage avec son compatriote Bruno Senna. Kimi Raikkonen, lui, n’a rien perdu de son coup de volant. Dix places de gagner sous le drapeau à damiers et l’assurance qu’avec un meilleur samedi de qualification, Kimi aura son mot à dire au milieu des meilleurs. Enfin, déception pour le septuple champion du monde Michael Schumacher. Jardinant dans le virage numéro 1 après une dizaine de tours, le pilote Mercedes, troisième au moment de l’incident,  a abandonné quelques mètres plus loin pour un problème de boîte de vitesse.

    Place mainteant à la Malaisie dans une semaine, sur un circuit à l’opposé de l’atypique Albert Park. Le duel McLaren/Red Bull devrait encore faire des étincelles. Sursaut attendu pour Lewis Hamilton qui aura à cœur de reprendre la main au sein de son équipe. Chez Ferrari, on espère que Dieu sauvera la Scuderia. Dans le cas contraire, le ciel grondera sur Maranello.

    Nicolas Sarnak


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  • On dit souvent qu'un miracle n'arrive jamais seul. Alors que la France compte, cette saison, pas moins de trois pilotes (Grosjean, Vergne et Pic), elle est parvenue à s'adjuger la pôle position en Australie pour le premier Grand Prix de la saison. Incroyable mais vrai, Charles Pic, le plus jeune de la bande (22 ans) a décroché le meilleur temps au volant de sa Marussia. une performance sensationnel, tout du moins qui l'aurait été si ce classement n'avait pas été pris à l'envers. En effet, Charles est le premier pilote en partant du fond de la grille et donc le premier mauvais élève de la saison de F1 qui s'ouvre à Melbourne. Le pilote tricolore n'a rien pu faire face aux autres pilotes et leurs monoplaces. Avec un temps médiocre de 1'31''670, il n'a franchi la Q1 et pointe à près de 7 secondes (autant dire un monde en F1) de la McLaren de Lewis Hamilton (1'24''922). Le Britannique a réglé l'ensemble du peloton et prouvé qu'il allait falloir compter à nouveau avec lui cette saison. Il devance son coéquipier Jenson Button, pour une première ligne aux couleurs de sa Gracieuse Majesté.

    Grosjean se montre, Ferrari se terre

    La bonne surprise est venue d'un autre français en la personne de Romain Grosjean. Au volant de sa Lotus, le tricolore, déjà aperçu en F1 voilà 3 ans sous les couleurs de Renault, a réussi à se hisser sur le podium en décrochant le troisième temps à seulement 280 millième de Hamilton. A ses côtés, il retrouvera la légende des paddocks, l'inoxidable Michael Schumacher et sa surprenante Mercedes. Une voiture qui pourrait bien se mêleer à la lutte pour le titre. Les Red Bull de Webber et Vettel sont, elles, reléguées en troisième ligne, respectivement 5ème et 6ème. Un camouflet pour une écurie ultra dominatrice depuis maintenant deux saisons. Il leur faudra donc cravacher pour l'emporter, ce dimanche. Le Top 8 est complété par la Mercedes de Rosberg et la Force India de Nico Hulkenberg. La grille s'égraine mais toujours pas de trace des Ferrari. C'est peu dire que les voitures Rouge frappées du cheval cabré, sont passés au travers. Fernando Alonso doit se contenter d'une triste 12ème place, indigne de son statut d'ancien double champion du monde, derrière Jean-Eric Vergne et sa Toro Rosso (qui possède un moteur Ferrari, cherchez l'erreur). Quatres places plus loin, Felipe Massa a failli ne pas passer le cut de la Q3. Ferrari est à près de 3'' des McLaren. Enfin dans les profondeurs du classements, on retrouve notre pauvre Charles Pic et son coéquipier chez Marussia Timo Glock mais aussi Kimi Raikkonen. Pour son retour en F1, le Finlandais a déçu. il partira 18ème.

    Mention spéciale à deux pilotes quand même qui ont inauguré la règle des 107%. Les grands vainqueurs sont : Pedro De La Rosa et Narain Karthikeyan qui n'auront même pas le loisir de s'aligner dimanche. Charles Pic a beau être dernier sur la grille, lui au moins, il y est !

    Christopher Buet


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  • En février 2011, le pilote de Formule 1 Robert Kubica s’était gravement blessé au bras. Son retour n’est toujours pas d’actualité, mais il pourrait collaborer avec Ferrari. Un an après ses déboires, où en est Kubica ?

    Kubica à l’italienne? Malgré un démenti, Robert Kubica et l’écurie Ferrari seraient effectivement en plein rapprochement. C’est en tout cas ce qu’affirme le journaliste italien Pino Allievi, proche du pilote polonais, précisant que ce dernier pourrait effectuer des essais avec la Scuderia en juin 2012. Il s’agirait pour Kubica de s’entrainer sur un simulateur puis à bord d’une monoplace afin de développer le prochain moteur V6 1.6L Turbo Ferrari, utilisé en F1 en 2014. De là à dire que Kubica pourrait rejoindre l’écurie italienne en 2013, il n’y a qu’un pas. S’il est physiquement apte à revenir en Formule 1.

    Souvenez-vous, l’histoire avait marqué le petit monde de la Formule 1. Le 6 février 2011, Robert Kubica est victime d’un grave accident alors qu’il participait au rallye Ronde di Andora en Italie. Suite à une sortie de route le pilote avait percuté une barrière de sécurité. Bilan : de nombreux traumatismes à la jambe, deux fractures au bras droit et la main droite écrasée.

    Sept heures d’opération et une mise en coma artificiel, plus tard, il n’y avait aucune certitude  concernant la récupération du plein usage de sa main droite et encore moins à propos d’un possible retour en Formule 1. Il avait donc été remplacé au sein de l’écurie Renault par Nick Heidfel pour la saison 2011.

    Deux mois après son accident, Kubica avait finalement quitté l’hôpital de Gênes. Mais, en raison de ses séquelles, son retour avait été théoriquement repoussé à la fin de la saison 2011, puis à 2012. Le coureur affirmait lui-même croire en ses chances de rétablissement. Après une nouvelle opération en août 2011 dans le but de lui permettre de trouver la mobilité de son coude droit, les médecins tablaient sur un retour à la compétition entre novembre et janvier 2012.

    Manque de chance – c’est le moins que l’on puisse dire – Robert Kubica a chuté sur une plaque de verglas le 10 janvier dernier, se brisant à nouveau la jambe (la même que lors de l’accident, oui). Ce qui repousse un peu plus son come-back derrière un volant, un retour, par ailleurs, toujours incertain.

    Sinon, le retour de la saison de F1 n’est pas repoussé, lui, et c’est le 16 mars 2012 avec le Grand Prix d’Australie.

    Raphaël Hudry


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