• C'est une mésaventure pas banal qu'ont connu trois joueurs du Real pendant leurs échauffements avant leur match contre le Bayern Munich. Pendant que C.Ronaldo, Özil et Benzema taquinait la gonfle, un voleur s'est introduit dans le vestiaire merengue pour dérober leurs paires de chaussures. Le club a porté plainte auprès de l'UEFA.

    Du moment qu'ils ne se font pas voler sur le terrain...


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  • L'an prochain il y aura du spectacle au Stade des Alpes, enfin, au moins pendant quatre matches. Oui, car cette saison, un club grenoblois a réussi à faire quelque chose de bien dans le domaine sportif. Vous n'y croyez pas ? Récit. 

    L'an passé, on les avait quittés tristes, sur leur terrain de Lesdiguières. Battus en demi-finale d'accession au TOP 14 Orange par l'Union Bordeaux Bègles, les joueurs du FCGR ont cette saison, rétabli l'ordre. Au menu, une balade de santé, du moins pour eux, car leurs adversaires ont pris vraiment très chers cette saison. Les statistiques parlent d'elles-mêmes : cent points en vingt-sept journées, seulement cinq petites défaites et quatorze points de bonus engrangés, c'est ce qu'on appelle une razzia.

    Au coeur de cette remontée dans l'élite, un homme. Fabrice Landreau. Arrivé à la tête du club en 2010, il reprend vite ses marques dans le club qui l'a fait débuter et avec lequel il a joué entre 92 et 97. Dès sa première saison en Pro D2, et après une solide expérience en tant qu'entraineur des avants du Stade Français, il montre tous ses talents de meneurs d'hommes. Première saison, il rate de peu les phases finales, puis 2010-2011, élimination cruelle en demi-finale d'accession. Mais cette année, vient l'apogée.

    Grenoble, en fête1035461_3487839

    S'il définit son rôle à Grenoble comme celui de "la présentatrice de M6 qui met la déco" (Valérie Damidot dans l'émission D&CO, ndlr), surement pour leurs physiques comparables, il est plus judicieux de renommer l'émission : "destruction", tant la démonstration de forces des Grenoblois s'est faite tout au long de la saison.

    L'an prochain, le club aura pour but principal de se maintenir en TOP 14 Orange. Une étape importante dans la construction du club, qui passera par un été où il faudra bien travailler sur le plan du recrutement. Car même s'ils ont survolés l'antichambre cette saison, la Pro D2, n'est pas l'élite. La Rochelle il y a deux ans, Lyon cette année avaient dominés l'antichambre avant de s'écrouler en TOP 14 Orange. Sept ans après son dernier round avec les meilleurs clubs français, Grenoble fait son retour. Et pour bien se faire, les Grenoblois ont déjà annoncés qu'ils joueront quatre rencontres au Stade des Alpes, l'actuelle antre des -mauvais- footeux. Sont déjà attendus, les Toulousains, les Toulonnais, les Clermontois puis des Parisiens ... ceux du Racing Métro 92, ou ceux du Stade Français Paris, la question se pose encore. Mais nul doute que ces opérations "grands stades", seront un succès.

    Alors, les hommes de Fabrice Landreau seront-ils capables de rester parmi l'élite ... la question peut déjà se poser. La réponse, sera sans cadrage-débordement.

    Mickaël MARTIN-HAIM.


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  • C’est une inquiétude qui s’était évaporé de nos esprits et qui en une fraction de seconde s’est de nouveau immiscé dans nos pensées. Ce week-end, la peur est venue nous rappeler qu’elle n’était jamais loin et que la mort pouvait frapper à chaque instant. C’est en Italie qu’elle a frappé et a sonné un monde du sport endeuillé.

    On joue la 31ème minute entre Pescara et Livourne quand Piermario Morosini s’effondre sur la pelouse en marge de l’action. Son cœur vient de s’arrêter et ne repartira malgré les efforts des médecins. Si dans le pays de la Botte, un véhicule de police gênant l’intervention des secours et leur accession au terrain, le problème réside bien dans cette mort, certes tragique mais énigmatique et porteuse d’une  grande inquiétude. En effet, comment un jeune homme, sportif de surcroit, âgé de 25 ans peut-il ainsi succomber à une crise cardiaque ? La question demeure sans réponse mais interroge à l’heure où ses faits censés s’avérer exceptionnels tendent à se multiplier.

    Le traumatisme Puerta

    Le plus célèbre de ceux-ci remonte à 2003. Le 26 juin, à l’occasion d’un match entre le Cameroun et la Colombie lors de la Coupe des Confédérations, le milieu Marc-Vivien Foé s’écroule sur la pelouse de Gerland. Plus tard, il lui sera découvert une malformation cardiaque d’origine congénitale. Ce cas n’est que l’un des nombreux autres qui ont émaillé le sport mondial et en particulier le football. Sans distinction, on peut citer Miklós Fehér (24 ans), ancien international hongrois de Benfica en 2004, Victor Alfonso Gerrero, joueur colombien de 17 ans décédé en 2006 sur le terrain, sans oublier Mariano Puerta. Ce joueur espagnol évoluant au FC Séville était tombé sur le terrain face à Getafe avant d’être ranimé et de faire 4 nouveaux arrêts cardiaques et de succomber de ces complications 3 jours plus tard. Une mort qui avait choqué un sport espagnol au fait de sa gloire. Plus récemment, c’est au cas de Fabrice Muamba que ce décès de Morosini fait écho. Pour mémoire, le milieu de terrain de Bolton s’était allongé sur le terrain de Tottenham avant d’être pris en charge par les services médicaux et de finalement s’en sortir après avoir été déclaré mort pendant 78 minutes.

    Un miracle qui ne doit pas éluder le vrai malaise. Car le football est loin d’être le seul touché par ce « fléau ». Il y a 17 ans, Eric Moisse, alors troisième-ligne du Stade Bordelais décède après une crise cardiaque survenue en plein match. En 2009, le handball se voyait lui doublement endeuillé avec la mort du tout jeune capitaine de l’équipe de France des moins de 16 ans, Maxime Candau. Peu avant, l’espoir allemand Sebastian Faisst (20ans) avait lourdement chuté au centre du terrain sans pouvoir être ranimé.

    Un mal générationnel

    Les cas ne manquent donc pas et pose la question du sport de haut niveau. En effet, avec cette série de décès inquiétante touchant des individus jeunes en bonne santé et médicalement encadrés, c’est le spectre de menaces insidieuses qui pointe. Sans parler du dopage, problème évident et cause probable de plusieurs cas, on peut aussi se demander si les exigences, les attentes, les cadences infernales ne sont pas des origines tangibles à ce mal. En effet, la pression mise sur les sportifs professionnels tend à s’intensifier et peut justifier ou tout du moins expliquer ces comportements à risques (dopage) et ces décès prématurés.

    Si rien n’est sûr et ces pistes seulement hypothétiques, elles sont révélatrices d’un fléau semblant n’affecter que le sport professionnel et ses sections. Sans le vouloir, Piermario Morosini a réveillé une blessure déjà bien ouverte et douloureuse. Alors que le sport s’inquiète de son poul l’Italie pleure ce nouveau mort.

    Christopher Buet


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    La déception de Youssouf Hadji contre le Celtic. Un des (trop) nombreux matchs que Rennes a laissé filer.

     

    Au moment de recevoir Nice (ce lundi, 21h) les Rennais tenteront de laver l'affront de Quevilly. Un scénario cruel mais tellement banal pour la bande d'Antonetti.  TOP 10, où plutôt FLOP 10 des matchs où Rennes a cédé mentalement cette saison.

     

    10 – Rennes 3-2 Caen

    On commence par une victoire. Mais pourquoi une victoire me direz-vous ? Et bien parce qu'à la mi-temps, Rennes mène 3-0. Les supporters savourent alors leur galette-saucisse en imaginant que leurs protégés vont en ajouter encore deux ou trois en seconde période... Que nenni ! En l'espace de cinq minutes, Caen revient à 3-2, fait trembler les montants et tout un stade en même temps. Nous sommes fin août, la victoire est là, mais les prémices d'une faillite mentale apparaissent déjà.

     

    9- Rennes 1-1 Valenciennes

    Bon ben voilà, le bon vieux match de Ligue 1. Kembo ouvre le score, Kadir égalise et voilà, deux points de perdus.

     

    8 – Udinese 2-1 Rennes

    Lorsque Youssouf Hadj ouvre le score et valide alors la domination des siens, on se dit que les Rennais ont finalement l'étoffe pour bien figurer dans ce groupe de la mort (Udinese, Atlético Madrid, Celtic). Malheureusement, sur sa première tentative, Di Natale égalise. Les Rennais auront encore des occasions mais ils finiront par s'éteindre en encaissant un second but. Mais bon, c'est Udinese en face...

     

    7 – Rennes 1-1 Atlético Madrid

    C'est un Rennes de gala qui malmène les Colchoneros dans un Stade de la Route de Lorient (et c'est assez rare pour le signaler) en fusion. D'une frappe lointaine – et contrée – Victor Hugo Montano délivre les siens. Emmenée par un grand Mandjeck, la défense bretonne tient le coup... jusqu'à la 83è minute et une frappe sèche de Juanfran. Coup de froid sur les bords de la Vilaine, les Rouge et Noir viennent encore une fois de laisser échapper des points à leur portée en Ligue Europa. Mais bon, c'est l'Atletico en face...

     

    6- Rennes 1-1 Celtic Glasgow

    Puisqu'on y est avec la Ligue Europa, continuons ! Un but gag contre son camp de Cha Du Ri permet aux Rennais de prendre l'avantage. Le match est équilibré, comprenez cadenassé, chiant. Et sur une frappe des 16 mètres Stokes égalise et porte à 11 le nombre de matchs sans victoire en phase finale de Coupe d'Europe sur... 11 matchs.

     

    5- Celtic Glasgow 3-1 Rennes

    Mangane marque !! Ca y est ! 3 minutes de jeu, Rennes va confirmer et se relancer dans la course à la qualification ! Et ben non...3 pions et puis s'en va ! Si on avait instauré le but en or avant la prolongation, le Stade Rennais aurait été premier du groupe. Mais le but en or n'existe plus... et en plus il n'a jamais existé avant la prolongation.

     

    4- Rennes 1-1 Lyon

    Distancés dans la course à la C1, Rennais et Lyonnais se séparent sur un score de parité. Encore. Le 8ème en 15 matchs pour Rennes chez lui. Et pourtant, Kembo et Tettey ont les occasions pour faire le break après l'ouveture du score d'Erding. La suite, vous la connaissez... 

     

    3- Rennes 1-2 Marseille

    Comme ce qu'ils feront contre Lyon quelques semaines plus tard, Rennes réalise une grosse première mi-temps transformée par Doumbia, d'une frappe des 25 mètres. Mais sur l'une des seules incursions marseillaises dans la surface, Apam dévie malheureusement le ballon dans son propre but. En 2è mi-temps, Rennes perd pied, Marseille l'emporte et la Ligue des Champions encore un peu plus.

     

    2 -  Rennes 1-1 Nancy

    Le scénario banal à domicile. Rennes ouvre rapidement le score, a des occasions, ne les transforme pas. Et Nancy revient au score sur un pénalty d'André Luiz. L'un des deux tirs nancéens du match...

     

    1- Quevilly 2-1 Rennes

    L'apothéose. Trois ans après l'échec en finale de la Coupe de France contre Guingamp, l'occasion est belle de retrouver Saint-Denis. D'autant plus qu'après le but de Féret , le président Patrick Le Lay voyait alors déjà "le Stade de France remplit de drapeaux bretons". Et même contre une équipe de bas de tableau de National, M'Vila et compagnie perdent le fil et forcent certains supporters à annuler leur réservation d'hôtel à Paris le 28 avril...

     

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    Le pauvre Costil, effondré après la défaite faceà Quevilly.

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  • Trop limité, Tottenham a coulé face à un Chelsea efficace et un Didier Drogba buteur (5-1). Les Blues joueront les Reds de Liverpool le 5 mai en finale de FA Cup.

    Mis sous pression dans les premièrs instants par le gros pressing de Chelsea, Tottenham a pris dix bonnes minutes pour se mettre en confiance dans cette demi-finale, aidé par la technique de son milieu de terrain Modrić-Van der Vaart-Bale. Le temps que Chelsea impose sa piqûre de rappel. Sur un ballon perdu par Walker, Kalou pouvait servir Mata dans l’intervalle. Un caviar sur lequel il manquait une pointure 47 à l’Espagnol pour reprendre le ballon (27e). Dix minutes plus tard, c’était au tour des Spurs de rater l’immanquable. Sur une remise de Lennon, Van der Vaart voyait sa tête stoppé sur la ligne par Terry. La réussite souriait encore à Chelsea quelques minutes plus tard. Petr Cech était sauvé par son poteau sur un ballon en profondeur raté par Adebayor. Deux occasions gâchées que les joueurs d’Harry Rekdnapp allaient regretter.

    Drogba ChelseaDidier Drogba, tout en justesse et puissance, éliminait sur un contrôle dos au but le pauvre Gallas et fusillait Cudicini (43e). Histoire de prouver à son coach que même avec un Torres moins mauvais ces dernières semaines, il restait l’arme numéro 1 de Chelsea. Dans tes dents Villas-Boas.

    Sonnés, les Spurs recevaient un deuxième coup sur la tête dès le retour des vestiaires. Après un cafouillage monstrueux dans leur surface et une charge de mammouth de Terry sur Cudicini, Mata reprenait le ballon au cinq mètres. Frappe sauvé par Assou-Ekotto sur la ligne. Pas selon M. Atkinson qui décidait d’aider Chelsea dans sa quête de titre et validait le but (49e).

    On pensait alors le match plié. C’était sans compter sur la hargne des pensionnaires de White Hart Lane. Mis en orbite par Luka Modrić, Adebayor crochetait Cech, voyait le gardien tchèque s’empaler sur lui et laissé Gareth Bale marqué dans le but vide (56e). Un coup d’éclat sans suite. Souvent dépassé dans l’entrejeu avec un Scott Parker trop dispersé, Tottenham déjouait et laissait Chelsea prendre le contrôle du match. Ledley King trop lent, les vagues bleus déferlaient devant les cages de Cudicini. Ramires scellait le sort du match sur une offrande de Mata (79e). Puis Lampard corsait l’addition avec une ogive dans la lucarne sur un coup-franc à plus de trente mètres (81e). Et donnait au pauvre Harry Rekdnapp sur son banc l’occasion de tirer encore un peu plus la tronche. Le clou du spectacle ? Le but de Malouda (93e), pour achever l’humiliation.

    Plus rigoureux, plus talentueux, plus en réussite aussi. En cette belle soirée londonienne, Chelsea s’est payé le droit d’aller défier les Reds de Liverpool en finale à Wembley. Mercredi prochain, face au Barça, Chelsea devra être bien meilleure pour espérer s’en sortir. Mais cela, c’est une autre histoire.

    Nicolas Sarnak


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