• Ce sera deux semaines. Le verdict est tombé, ce mercredi, et comme on pouvait s'y attendre, Karim Benzema devra observer une période de repos d'une quinzaine de jours. En effet, l'attaquant français s'est blessé à l'adducteur droit, hier à Moscou, avec son club le Real Madrid lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Très forme et adoubé par Mourinho, Benzema loupera le derby, ce week-end en Liga, face au Rayo Vallecano mais aussi le match amical de l'équipe de France contre l'Allemagne et probablement la réception de l'Espanyol Barcelone, le dimanche 4 mars. Ce jeudi, Karim Benzema doit, toutefois, passer des examens complémentaires afin de déterminer la nature de sa blessure et donc la durée précise de son indisponibilité.


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  • Bon ça suffit ! Il va falloir arrêter de prendre les gens pour des cons. Excusez ma grossièreté mais il y a des choses qui doivent être dénoncées et celle là en est une. Je parle d’Al Jazeera, la future chaîne dirigée par Charles Biétry et dont deux antennes verront le jour dans le paysage du sport télévisuel français cet été. Ma colère vient de cette prévision réalisée par la banque Natixis sur la rentabilité des chaînes. Selon cette étude, Al Jazeera devrait perdre la bagatelle de 580 millions d’euros jusqu’en 2015, avant d’afficher du positif en 2016. Mais on est où ? D’accord, il faut concevoir un investissement fort pour pouvoir devenir compétitif et donc creuser un certain déficit avant de le combler à l’image de l’Emirates Stadium d’Arsenal, aujourd’hui remboursé. D’accord, Al Jazeera a des fonds quasi illimité, n’en déplaise à M.Biétry, mais il y a des limites qui ont été allégrement franchies.

    On a bon dos de nous dire : « C’est la crise, il faut se serrer la ceinture, savoir gérer un budget… », j’en passe et des meilleurs mais si les gens qui disaient ça suivaient leurs propres conseils ce serait pas du luxe. Alors qu’on prône l’austérité, on n’a de cesse de nous servir l’opulence d’une frange de la population qui ne semble n’avoir que faire de la réalité d’une société à genoux. Comment à l’heure d’aujourd’hui, peut-on se permettre d’annoncer des pertes de 580 millions d’euros (on parle pas de brouettes !) ? Je vous pose la question. J’espère que cette étude se révèlera fausse et que ces pertes ne seront pas aussi gigantesques mais j’en doute d’autant que la soif de pouvoir pourrait s’avérer plus forte que la raison. Les marchés des droits télévisuels ont explosé et tous ne sont pas renégociés. Une nouvelle flambée est à craindre et une envolée des chiffres avec. Pour votre bien, le notre et sur l’autel de la raison, merci de bien réfléchir à vos actes. Il n’y a pas marqué pigeons sur nos fronts bien que vous le pensiez très fort.

    Nombre de gens ne seront peut-être pas d'accord avec moi mais il était important à mon sens de pointer du doigt ces agissements. Qu'a cela ne tienne, je vous laisse seul juge, le débat est ouvert.

    Christopher Buet


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    Dans l'après-midi, le Real-Madrid n'a pu faire mieux que le match nul 1-1 sur la pelouse du stade Loujniki face au CSKA moscou. Dans le froid de la capitale russe, les madrilènes ont ouvertle score grâce à l'inévitable Cristiano Ronaldo, auteur de son 122ème but en 124 matches sous le maillot blanc. Une réalisation qui n'a pas suffit. Car le Real, en manque de réalisme, s'est fait surprendre à la toute dernière minute de jeu. Sur un coup franc détourné par Berezoutski, Wernbloom profita du cafouillage dans la surface merengue pour battre aux six mètres un Casillas impuissant. Ce score nul est une déception pour Madrid qui a aussi vu Benzema se blesser et être remplacé dès la fin du premier quart d'heure par Higuain. Une bien sale soirée pour la Maison Blanche qui devra l'emporter à Bernabeu pour assurer sa qualification.

     

    Dans l'autre match de la soirée, Naples a disposé d'une bien pâle formation de Chelsea. Si ce sont bien les londoniens qui ouvrent la marque par Mata à la 27ème, c'est bien le Napoli qui s'est imposé grâce à un doublé de son attaquant argentin Lavezzi (38e, 65e) et une réalisation de son buteur uruguayen Edinson Cavani (45+1e). Avec ce succès, Naples se présentera en position de force pour le match retour à Stamford Bridge.


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    cavani2

    Ca n'a pas manqué, de déflagration, il y a bien eu à Naples. le volcan San Paolo a explosé de bonheur à l'issue de ce huitième de finale aller de la Ligue des Champions parfaitement maitrisé par son équipe. Si c'est bien Chelsea par l'intermédiaire de Mata qui a ouvert la marque peu avant la demi-heure de jeu, c'est bien l'équipe locale qui a dominé cette rencontre. Dans leur formation en 3-4-3, les Napolitains ont asphixié leur adversaire. 10 minutes après l'ouverture du score londonnienne, l'Argentin Lavezzi, très à son aise ce soir, s'est chargé de ramener les siens à hauteur. Dans son sillage, son compère en attaque, l'inévitable Cavani se mêlait à la fête. Au bout du temps additionnel, l'Urugayen venait crucifier Cech pour un but litigieux, puisqu'on ne saurait dire si le ballon a été touché par le bras ou la poitrine de l'attaquant. Toujours est-il qu'à la mi-temps San Paolo et Naples pouvait chanter (2-1).

    Naples tranquille, Chelsea sous pression

    Les choses allaient se gâter pour Chelsea en seconde période. Toujours emmené par son duo Sud-américain, les ciel et blanc imposaient leur loi. Leur domination était finalement récompensée à la 65ème minute quand Lavezzi, encore lui, bien servi par Cavani, trompait Cech et inscrivait un doublé. 3-1, le score n'évoluera plus malgré les assauts transalpins. Une bien belle soirée qui enflammait les travées du "volcan bleu" San Paolo et les rues de la cité de Naples. Avec ce succès, le Napoli prend une option sur la qualification qui lui permettra de voyager plus détendu du côté de Londres dans trois semaines. Pour Chelsea, en revanche, cette nouvelle débacle pourrait bien sonner le glas du mandat d'André Villas-Boas. mais plus que cela, c'est un autre visage que devra montrer la formation londonienne à Stamford Bridge si elle veut ne serait-ce qu'entretenir l'espoir d'une qualification. En attendant, Chelsea va devoir rapidement reprendre ses esprits car dès ce week-end, le championnat reprend ses droits avec la réception de Bolton (19ème). Objectif ne pas céder de terrain aux Gunners (qui affronte dimanche Tottenham) dans la course à la quatrième place qualificative pour la prochaine Ligue des Champions.

     

    Christopher Buet


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  • Le brasier napolitain promet l'enfer à Chelsea au San Paolo

    Quelle ville peut se targuer d’être la plus incandescente de l’Italie ? Naples, qui accueille, ce soir (à 20h45), Chelsea pour les huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. Dans la ville du Sud, l’ambiance s’annonce volcanique tant en tribune que sur le terrain.

    Un volcan gronde dans le Sud de l’Italie, il ne s’agit pas de l’Etna, il s’agit de San Paolo, le volcan napolitain à l’ombre du menaçant Vésuve. Eh oui, ce soir, le San Paolo, stade à l’architecture dépassée et rappelant le football d’antan, retrouve la plus belle des compétitions européennes pour une soirée déjà annoncée comme volcanique.

    Depuis le mois de décembre, le sol tremble aux abords du stade et partout dans la ville un frémissement semblable à l’excitation d’une jeune pucelle parcours les rues. Peu à la fête en championnat (7ème) le Napoli a tout misé cette saison sur la Ligue des Champions et ce, malgré un tirage au sort difficile qui l’avait placé dans le groupe A en compagnie du Bayern Munich, de Villareal et de l’ogre aux pétrodollars Manchester City. Il en fallait plus pour éteindre l’ardeur du foyer napolitain. Deuxième, Naples s’est octroyé le droit de renouer avec l’élite du football européen et l’atmosphère si particulière d’une rencontre à élimination directe.

    Une longue pénitence

    Si l’effervescence est si forte, en ce mardi de février, c’est que la ville et ses habitants attendent cet évènement depuis 22 ans et un huitième de finale perdue face au CSKA Moscou. 22 ans, une autre époque, celle de Maradona, toujours idolâtré dans la cité napolitaine. Les bars s’affichent encore avec les photographies de l’époque, celle d’une période faste pour les ciel et blanc. Dans le cœur des supporters, rien n’a encore supplanté ces instants de bonheur et cette fierté qui était la leur de soutenir le Champion d’Italie (ndlr : Naples a remporté deux fois le Scudetto en 1987 et 1990). Une fierté ébranlée par la descente aux enfers du club. Le sauveur a un nom. Il n’est pas joueur mais entrepreneur et producteur de cinéma. Le président actuel, Aurelio De Laurentiis a repris le club en 2004 alors que celui-ci croupissait en Série C1, le niveau National en France, et lui a redonné de l’ambition et cet espoir de croire en un avenir meilleur. Une volonté récompensée l’année dernière avec une place de troisième arrachée au nez et à la barbe de la Juventus ou de l’Udinese. Depuis Naples est en folie et n’attend qu’un exploit pour de nouveau s’embraser.

    Chelsea, le brasier londonien

    Car ce soir est une soirée particulière. Terre de volcans, Naples pourrait bien entrer en éruption tant la pression sera monumentale. Si en tribune et dans les rues, le peuple napolitain se tient prêt à faire exploser le vétuste mais non moins impressionnant San Paulo et à réveiller les chaumières, sur le terrain, les enjeux sont aussi considérables. Pour les hommes de Walter Mazzari, emmenés par Edinson Cavani, il s’agira de ne pas décevoir une ville qui souhaite oublier un quotidien marqué par la crise, l’insécurité et obscurci par la toute puissante Camorra (mafia de Naples). Par ce match, le Maire de la ville espère délivrer une image positive de sa cité et de montrer le nouveau visage de Naples. Côté londonien, Chelsea aura son mot à dire ce soir, les foyers éruptifs sont nombreux. A commencer par le foyer portugais, celui qui résonne sous les pieds d’André Villas-Boas. À 34 ans, l’ancien technicien de Porto joue sa place, à San Paolo. S’il venait à ne pas l’emporter, il subirait, selon toute logique, les foudres de l’implacable russe Roman Abramovitch. 5ème de Premier League, écarté de la course au titre et devancé par Arsenal pour la dernière place qualificative pour la Ligue des Champions la saison prochaine, Villas-Boas doit faire face à un groupe qui ne le soutient plus de son propre aveu. Seule opportunité pour le portugais de sauver sa tête, le réveil d’un autre volcan endormi. Voilà maintenant 20 matches que Fernando Torres est muet avec les Blues. Si Chelsea a survécu longtemps par le biais de ses individualités et des inspirations du seul Mata, l’équipe londonienne attend beaucoup de son attaquant espagnol. Plus que du chorizo, c’est de buts dont rêvent les supporters anglais.

    C’est dans ce climat irrespirable au pied du Vésuve et dans l’étuve du San Paolo que Naples et Chelsea vont s’affronter. Le tonnerre gronde et le sol tremble. À Naples, la terre est prête à s’ouvrir et la lave à flamboyer. Ce soir, il y a avis d’éruption sur la ville.

    tiamonat

    Christopher Buet 


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