• A l'image d'Abidal qui prend le dessus sur Renato Augusto, Barcelone s'impose à Leverkusen dans une soirée morne.

     

    Je sens le mot sur toutes les lèvres et je me risque à l’écrire pour vous comme le porte parole d’une opinion désabusée. Une purge. Le mot est lâché, violent, blessant mais avéré.

    En cette saint Valentin, les amoureux du football se réjouissaient de retrouver leur spectacle favori, leur compagne des longues soirées de printemps : cette magnifique Ligue des Champions et sa coupe aux grandes oreilles. On rêvait d’une nuit endiablée, nous nous sommes…trompés. Pas de buts mémorables, pas d’actions d’éclats, encore moins de coups de génie, juste du froid, des passes ratées et de la pluie. Pauvres supporters, seule satisfaction du jour, qui avait choisit de braver les conditions climatiques.

    A Leverkusen dans l’Est de l’Allemagne, leurs chants enfiévrés entretinrent le charme européen, celui d’une soirée pas comme les autres. Pourtant sur le terrain rien de bien transcendant malgré la présence des Xavi, Iniesta et autre Messi. Alors oui, le FC Barcelone a contrôlé son match et fait plier un adversaire définitivement trop frileux, comment voulez-vous gagnez avec 9 joueurs de champs à vocation défensive ? Qu’avez-vous fait de nos artilleurs fou venus d’Outre Rhin? Inutile de nous attarder nous pourrions nous égarer. Oui le Barça a gagné (1-3) et s’est presque déjà assuré sa qualification avant même le retour le 7 mars prochain au Camp Nou mais il n’a rien fait de plus. Maladroits, stupide dans leurs choix de passes, plus enclin à roupillez qu’à proposer des solutions en attaque, à l’exception d’Alvès toujours remuant sur son côté, et inquiétants en défense, les Catalans ont livré une prestation insipide, certes guère aidé par l’adversité. Non vraiment, de ce huitième de finale aller, il n’y a rien à retirer si ce n’est cet amour inconditionnel du peuple allemand pour les siens. Bien que pathétique et d’une couardise édifiante, Leverkusen jouit d’un public merveilleux. Jamais il ne cessa de soutenir, d’encourager et de pousser son équipe malgré un score défavorable.

    Si le spectacle n’était pas sur la pelouse mais bien en tribune, ce soir, c’est bien le plus réjouissant. En cette Saint Valentin perturbée par le football, le seul vainqueur restera bien l’amour. Celui des supporters pour leur équipe, celui d’un peuple pour un sport, celui d’une nation pour un ballon. Si l’Amour est aveugle alors l’Allemagne a cessé de voir pour notre plus grand plaisir. Demain, la passion sera du côté du Milan où les lombards reçoivent Arsenal et le peuple Gunners.

    Christopher Buet


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  • Bon, eh, et si on parlait de sport sans se fixer aux résultats, sans parler des plus forts et sans débats inintéressants ?

    Si tu veux suivre l'actu sportive autrement,

    Si tu préfères le terme "purge sans nom" à celui de "match fermé",

    Si tu veux donner ton avis sur une question à la con,

    Si tu veux connaître le favori du pentathlon moderne aux prochains Jeux Olympiques,

    Si tu veux découvrir le joueur qui ne sert à rien dans la sélection polonaise à l'Euro,

     

    Alors tu feras le décalage, mon fils.

     

     

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