• Orica-Greenedege

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    Sous le soleil de Nice, la formation australienne Orica-Greenedge s’est imposée devant les Omega Pharma-Quick Step. Vainqueur hier, Simon Gerrans s’empare du maillot jaune. Chris Froome prend 6 secondes à Alberto Contador.

    Simon GerransUne seconde. Il s'en est fallu d'une seconde pour qu'Orica-Greenedge s'impose à Nice à l'occasion du contre-la-montre par équipe. La formation australienne a mené un train d'enfer au long des 25 km du parcours azuréen pour finalement déjouer les pronostics et devancer, ce mardi, les champions du monde d'Omega Pharma-Quick Step, battant au passage le record de l'étape la plus rapide de l'histoire du Tour de France avec 57,8 km/h de moyenne.

    Par forcément les mieux armés pour cette étape aux spécialistes, les Australiens ont réussi à trouver le bon équilibre. Parfaitement organisée autour de, Stuart O'Grady, Brett Lancaster et Cameron Meyer, anciens champions du monde de poursuite par équipe, l'équipe aussie a surpassé ses adversaires. En retard à la mi-course (à 3" d'Omega), elle ne s'est pas désunie pour finalement livrer une seconde moitié de parcours parfaite. "On a fait un super bon chrono. On a été très solide, très solidaire aussi. Un vrai bon travail d'équipe", a réagi en français Simon Gerrans, qui roulait presque à domicile puisqu'il vit à Monaco. 

    Après avoir remporté la victoire sur le fil mardi devant Peter Sagan, le trentenaire (33 ans) devient le nouveau leader du classement général et s'empare du maillot jaune.

    Froome confirme sa belle forme, Contador en progrès

    Cruelle désillusion pour Omega Pharma-Quick Step. Partie en seconde position, mardi après-midi, l'équipe sacrée championne du monde en septembre dernier, a longtemps cru tenir sa victoire. Elle devra se contenter d'une seconde place et du meilleur temps à mi-parcours. Le podium est complété par la Sky. La formation britannique a bien géré son effort pour n'échouer qu'à 3 secondes des vainqueurs australiens. 

    Une performance de choix qui profite à ChristopherSky Froome. Déjà en jambes sur les pentes corses, le "Kenyan Blanc" s'est offert un petit matelas d'avance par rapport à ses principaux rivaux dans l'optique de la victoire finale, prenant notamment 6 secondes d'avance sur Alberto Contador. 

    En difficulté depuis sa chute lors de la première étape, le voltigeur de Pinto a fait forte impression, moulinant avec aisance et puissance. "C'est une très bonne étape pour nous. Je me sentais bien mieux aujourd'hui par rapport aux jours précédents", a apprécié l'Espagnol après la course. Un retour des sensations de bonne augure pour lui en vue des échéances à venir et notamment les Pyrénées le week-en prochain. 

    Si Contador a limité les dégâts avec la Saxo, c'est moins le cas pour Cadel Evans et la BMC. Le vainqueur du Tour 2011 a cédé près de 23 secondes à Froome et 17 à Contador. Une dette que le timoré Australien aura bien du mal à solder, vue son infériorité en montagne par rapport à ses adversaires. Leader de la Lotto-Belisol et quatrième du Tour 2012, Jurgen Van Den Broeck perd 14 secondes quand Andy Schleck en abandonne 26. 

    Pinot s'en sort mieux que Rolland

    Côté français, Thibault Pinot et la FDJ.fr s'en sortent le mieux. Première formation tricolore, l'équipe de Marc Madiot termine 14e à 42 de secondes d'Orica. Pas de miracle, en revanche, pour Europcar. Désorganisés, les hommes de Jean-René Bernaudeau ont accusé un retard de 1'13" sur la ligne d'arrivée. "On savait que les autres allaient être plus forts que nous. On a essayé de faire avec nos moyens, et voilà... ", s'est désespéré Pierre Rolland, toujours porteur du maillot à pois mais désormais à bonne distance au général.

    Christopher Buet


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    Le Tour de France fête cette année sa 100e édition. Pour l’occasion, la Grande Boucle s’élance de Corse, samedi. Présentation.

    A comme Alpe d’Huez. Mythique pour ses 21 virages en lacets et la foule qui s’y amasse, l’ascension alpestre sera l’attraction de cette Grande Boucle qui l’escaladera à deux reprises lors de la 18e étape.

    B comme Bateau. Jusqu’au 2 juillet et le retour à Nice, c’est un navire spécialement réquisitionné par l’organisation du Tour de France qui accueille la salle de presse et la permanence.

    C comme Centième. Si 2003 a vu le centenaire de l’épreuve, cette année célèbre la centième édition de la plus prestigieuse des courses cyclistes du monde.

    D comme Dopage. Fléau du cyclisme moderne, le dopage est encore au centre de toutes les attentions.

    E comme Equipes. La France est comme toujours le pays le plus représenté dans ce Tour avec 5 formations alignées sur les 22 présentes au départ (Europcar, AG2R la Mondiale, FDJ.fr, Cofidis, Sojasun).

    F comme Froome. A 28 ans, le natif du Kenya est le grand favori de cette édition. Il va tenter de succéder à son compatriote Bradley Wiggins. Il pourrait devenir le second Britannique à remporter le Tour et le premier natif africain.

    G comme Grande-Bretagne. L’an prochain, le royaume de sa Gracieuse Majesté accueillera le départ du Tour. Après Londres en 2007, c’est le Yorkshire qui a été chois pour 2014. Cette année, la France est le seul pays traversé par la Grande Boucle, une première depuis 25 ans.

    H comme Hinault. Le Blaireau est le dernier coureur français à avoir triomphé sur les routes du Tour. C’était en 1985, il y a 28 ans.

    I comme Île de Beauté. Pour la première fois de sa longue histoire, le Tour de France va partir de Corse. Jamais auparavant l’île de Beauté n’avait accueilli une étape.

    J comme Jalabert. Contrôlé positif à l’EPO sur le Tour 1998, l’ancien coureur de la ONCE a renoncé à son rôle de consultant à France Télévision et RTL.

    L comme Lance Armstrong. Le Texan, récemment déchu de ses 7 Tour de France, a récemment refait parler de lui en affirmant qu’il était impossible de remporter la Grande Boucle.

    Peter SaganM comme Maillot Jaune. Depuis 1919, cette tunique désigne le leader du classement général. Henri Desgrange avait l’idée de cette couleur pour rendre plus lisible la course par les spectateurs.

    N comme Nocturne. Pour la première fois de son histoire, le Tour de France arrivera en fin de journée à Paris pour se conclure la nuit tombée.

    P comme Patrouille de France. Pour ces 60 ans, la célèbre formation d’avions de chasse donnera le départ du Tour de France en Corse. Elle est également attendue lors de la dernière étape.

    Q comme Quintana. A 23 ans, le petit colombien (1,67m 59 kg) découvre le Tour de France. Porte étendard d’un cyclisme colombien renaissant, il rêve d’imiter Lucho Herrera (Vuelta 1987) et Fabio Parra (3e du Tour 1988).

    R comme Randonnée. Exceptionnellement, une randonnée sera organisée le jour de l’arrivée à Paris. Les spectateurs sont conviés à parcourir (inscription fixée à 5 €, reversée aux associations Mécénat Chirurgie Cardiaque et HandicapZéro) le circuit final quelques heures avant le passage des coureurs. Tenue jaune de rigueur.

    S comme Sagan. Le champion de Slovaquie est l’un des hommes fort du peloton. Comme l’an passé, il vise le maillot vert de meilleur sprinteur.

    V comme Voeckler. Le chouchou du public va de nouveau chercher à se distinguer. Après avoir fini 4e en 2011, il a ramené le populaire maillot à pois rouge de meilleur grimpeur l’an dernier.

    W comme Wiggins. Premier britannique à remporter le Tour l’an passé, il ne défend pas son titre suite à une infection pulmonaire survenue lors du Giro.

    Z comme Zéro. Soit le nombre de coureurs non européens ayant disputé le premier Tour de France en 1903.

    Christopher Buet


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