Opéré de la cheville en juillet, Alexis Pinturault va renouer avec la compétition, ce week-end, à Levi. Un retour en forme de consolation puisque Jean-Baptiste Grange et Steve Missilier ne seront pas présent en Finlande. 

« C'est dur mais je sais que ça fait partie de la vie d'un sportif. Il fallait passer par cette case-là même si j'espère que ce sera le moins souvent possible. ». Ces mots sont signés Alexis Pinturault et remonte au 31 juillet dernier. Suite à une partie de tennis, le jeune prodige du ski français (21 ans) était victime d’une entorse de la cheville gauche avec rupture des ligaments interne et externe. Opéré en urgence, le Savoyard a fait de son été une course contre-la-montre. Une course pour rechausser les skis le plus tôt possible et ne pas hypothéquer l’hiver à venir.

C’est le 24 octobre denier que le skieur de Courchevel rechausse enfin les skis après 3 moins d’abstinence. Trop juste pour s’aligner à Sölden (AUT) et participer à la reprise de la saison blanche. C’est donc depuis Zinal (SUI) où il peaufine sa préparation avec l’équipe de France qu’il assiste aux exploits de Ted Ligety en géant. Mais le jeune homme a faim. Sérieux dans son programme de rééducation et assidu à l’entraînement, Pinturault retrouve vite des sensations. « Ca se passe bien » confirme même l’entraîneur du groupe technique des équipes de France David Chastan. Si bien, que l’auteur de 6 podiums la saison dernière sera bien du voyage à Levi pour le premier slalom de l’hiver.

Une première que Jean-Baptiste Grange va manquer. Champion du Monde 2011 de la spécialité et opéré pour la deuxième fois du genou en mars dernier, le skieur de Valloire n’a prévu d’effectuer sa rentrée qu’à la fin du mois pour la tournée Nord-américaine. Steve Missilier, touché à la cuisse, brillera également par son absence. Ce week-end, Alexis Pinturault va donc reprendre la trace qu’il avait abandonnée à la faveur d’un Top 10 au général de la Coupe du Monde 2012, avec ce slalom finlandais où est attendu le retour du vainqueur du gros Globe de Cristal, l’intraitable Marcel Hirscher.

Christopher Buet