• La 3ème journée en quelques points : Ca sent la poudre

    Sochaux

    Le Joueur : Hugo Lloris. Paradoxalement, c’est un joueur n’ayant pas même chaussé les crampons qui a retenu toute l’attention. Transféré vendredi, Hugo Lloris a fait ses adieux, ce week-end, au public de Gerland. « Partir à la dernière minute, ce n’est jamais évident. Je voulais faire les choses bien, parce que le club le mérite. » déclarait le portier international. Et il a tenu parole. Les larmes aux yeux, Lloris a communié une dernière fois avec un peuple Gone pas rancunier. Après quatre années à Lyon, l’ancien Niçois s’envole donc pour Londres et Tottenham. Un club où il devra faire ses preuves et gagner sa place. Il a beau être le titulaire de la cage bleue, chez les Spurs, il n’arrive pas en terrain conquis. André Villas-Boas l’a dit, Brad Friedel mérite son rang de titulaire. Indiscutable partout où il est passé, Hugo Lloris s’offre donc un nouveau défi. Pour s’imposer, il devra passer sur le râble d’un vétéran américain de 40 ans. Le rêve de la Premier League commence là.

     

    La performance : Saint-Etienne. La poudre est verte. Rien n’arrête plus Saint-Etienne. Après le carton de la semaine passée (4-0 face à Brest), les Verts ont de nouveau fait parler leurs artilleurs, ce week-end. Cette fois, c’est loin du Chaudron que les artificiers stéphanois se sont distingués. En Corse, ils ne se firent pas prier. Auteur d’un doublé il y a une semaine, Aubameyang s’est de nouveau illustré, inscrivant sa troisième réalisation de la saison suite à un bon centre de Brison. Puis le buteur allait se muer en passeur. A la toute fin du match, il offrait le but du 3-0 à Guilavogui. Avant ça, Bruno Cohade avait montré la voie aux siens en débloquant le tableau d’affichage après seulement 11 minutes de jeu. En l’espace de sept jours, Saint-Etienne a retrouvé de sa magie et inscrit la bagatelle de sept buts. La machine stéphanoise semble chargée et prête à faire exploser toutes les défenses qui se présenteront face à elle.

     

    Le couac : Le Grand Stade de Lille. On avait rêvé de cette enceinte et voilà ce qu’on en fait : une coque à moitié vide. Ce Lille-PSG devait s’avérer être la première grande affiche que le nouvel écrin lillois accueillerait. Un spectacle ajourné en tribune par des élus décidément peu prévoyant. En effet, suite à un arrêté préfectoral, le nombre de spectateurs a été limité à 30 000 là où 50 000 personnes peuvent prendre place. La raison : la date de la rencontre entre les deux clubs qui coïncide avec la grande Braderie de Lille. De fait et en raison du manque d’effectif au sein des forces de l’ordre (mobilisées sur deux fronts), la Préfecture a choisi de limiter l’accès à la billetterie pour plus de sécurité. « On a voulu être aimable et cela s’est retourné contre nous » regrettait le président Michel Seydoux quand son gardien Mickael Landreau maugréait : « J’ai du mal à comprendre qu’on ne puisse pas anticiper ça. ». On se saurait trop que lui donner raison, devant le spectacle de ces tribunes désespérément vides.

     

    Le chiffre : 0, comme le nombre de points de Sochaux en quatre journées. Le climat est plus que tendu à Sochaux où le club local se traîne lamentablement à la dernière place du classement, sans le moindre point marqué après quatre journée. Ce week-end, dans un match que l’on pensait abordable pour eux face à des Montpelliérains moribonds depuis la reprise, les Lionceaux ont été dévorés par Rémy Cabella et la horde du champion (1-3). Un nouveau revers qui a fini d’exaspérer les supporters sochaliens. Alors que le match n’était même pas fini, Bonal s’est mis a résonné au son des « Direction démission ». Ce climat délétère avait même commencé avant la rencontre avec des banderoles assassines à l’encontre de Ryad Boudebouz, le public l’exhortant à partir et vite du Doubs. A Sochaux, le divorce semble donc consommé entre club et supporters. « On a le niveau Ligue 2 » concédait presque navré Sébastien Roudet. A moins d’un redressement rapide, l’avenir s’annonce particulièrement sombre et dur à l’Est.

     

    La phrase : « Mon problème, c'est que j'ai souvent été stupide. Il faut que je répare les dégâts. » Joey Barton, nouveau joueur de l’Olympique de Marseille, devant encore purger 8 de ses 12 matches matches de suspension.


    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :