• Football: OL-PSG, it's in the game

    Dans un match tout droit sorti d'un jeu-vidéo, le Paris Saint-Germain et Lyon ont livré une bataille acharnée mais sans vainqueur (4-4). Une rencontre folle comme on aimerait en voir plus souvent.

    Vous qui avez regardé The Voice ce soir, vous avez fait l’erreur de votre vie. Non pas que le télé-crochet ne vaille pas le coup – on en doute pas une seconde – mais c’est surtout que s’il fallait être devant un match de Ligue 1, c’était ce Lyon-PSG. Sans hésitation.

    Du suspens, des actions, cinq buts en première mi-temps dont trois en cinq minutes, vous avez dit « spectacle » ?  Car après un début de match assez équilibré, avec de grosses occasions de part et d’autre, Paris ouvre le score dès la 20e minute grâce à Hoarau après une superbe combinaison café-crème sur un coup-franc de Ménez. Dix minutes et quelques occasions plus tard, c’est peut-être le moment qu’à choisi le livreur de pizza pour arriver chez vous.

    Manque de chance, c’est justement maintenant que Lyon plante ses trois buts en cinq minutes : coup de fusil de Gomis devant Sirigu (34e), Lissandro Lopez en pointu (36e), superbe-magnifique-sublime reprise en dehors de la surface de Michel Bastos (39e). Le Brésilien va l’envoyer en dehors de Gerland 9 fois sur 10, mais là il met le but de sa vie. Si tout à l’heure c’était café-crème, Lyon demande l’addition et se permet de laisser un pourboire. Comme vous au livreur de pizza qui vous a fait rater le 3-1.

    L’ascenseur émotionnel n’est pas terminé pour autant. En plus de la réduction du score de Nene sur pénalty dans les arrêts de jeu (vous pariez que Jean-Michel Aulas va critiquer l’arbitrage ?), l’OL en inscrit encore un par Jimmy Briand de la tête (4-2, 57e). Pas de jaloux, ça fait un but par attaquant lyonnais et donc un bonus chacun. Si ça ce n’est pas de l’esprit d’équipe.

    Et quand on se dit que tout est plié, c’est tout le contraire. Le PSG multiplie les occasions et Marcos Ceara réduit finalement le score à la 73e (4-3). Scénario classique, Lloris sauve son club à de multiples reprises (bien joué Hugo !), avant l’inévitable égalisation venue de Guillaume Hoarau, en très grande forme ce soir, après un énième ballon dégagé à la va-vite dans la surface.

    Un 4-4 mérité de part et d’autre, mais deux questions se posent. Les défenses étaient-elles en bois ou étaient-ce simplement des attaques de feu ? Et surtout, Jean-Michel Aulas va-t-il invoquer les millions des Qataris pour expliquer le nul de son équipe ?

    Raphaël Hudry


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