• Circuit en quête de Reines (2/2)

    us open

    Suite de nos Reines du jeu qui sont appelées à briller durant la quinzaine à venir sur les courts de l'US Open. Après Kim Clijsters et Maria Sharapova, voici aujourd'hui Serena Williams et Victoria Azarenka.

     

    Serena Williams, reine de carreau

    Serena Williams

    L'enfant que tout un pays attend. A bientôt 31 ans, Serena Williams a rarement semblé aussi forte et aussi sûre de son tennis qu'en cet été. Pourtant, on a cru ne jamais la revoir sur un court. Au sortir de l'été 2010, Serena Williams toute auréolée de sa quatrième couronne à Wimbledon, se blesse au pied en marchant sur un bout de verre. Sa saison s'achève brutalement. Cela aurait pu en rester là si cette blessure ne s'était pas infectée. Mais voilà en mars, la cadette des sœurs Williams frôle la mort suite à un hématome conséquence d'une embolie pulmonaire. Hospitalisé en urgence, elle s'en sort. Là où d'autres auraient arrêté les frais, Serena se bat et annonce son retour à la compétition dès l'été pour Wimbledon. Mais elle n'est plus tout à fait elle-même. Championne exceptionnelle, elle parvient tout de même en finale de l'US Open. Sa reconstruction démarre. Il faudra attendre Madrid en mai 2012 pour apercevoir les prémices de la résurgence de la grande Serena. L'Américaine écrase avec fracas la terre bleue ibérique. Mais ce n'est qu'à l'été près de 2 ans après sa blessure qu'elle réaffirme sa grandeur en devenant proprement intouchable sur le diptyque gazonné de Wimbledon, renouant avec son premier trophée Majeur depuis 2010 (déjà à Londres) et l'or olympique en simple et en double, enchainant pas moins de 18 succès consécutifs dont la mémorable finale olympique où elle fessa avec une rare autorité une Maria Sharapova réduite à l'état de faire valoir devant se contenter d'un maigre jeu (6-0 6-1). Intraitable, bien en jambe, puissante, Serena Williams sera une fois encore l'une des prétendantes au trophée New-Yorkais. Depuis 2008, la Reine du Michigan reste sur le carreau sur les courts de Flushing Meadows, une éternité...

     

    Victoria Azarenka, Reine de trèfle

    Victoria Azarenka

     
    Une puissance vocale à faire pâlir Maria Sharapova ou Monica Seles, une grande chevelure blonde et un talent indéniable. Voici le portrait dégrossi de la nouvelle titulaire du sceptre de numéro 1 mondiale depuis le début de l'année.
     
    Longtemps ennuyé par un corps récalcitrant, la grande blonde venue de Minsk n'a pas fait dans la dentelle en 2012. Comme par enchantement, son jeu se met en place et la porte vers sa première couronne en Grand Chelem. La Reine Victoria est née dans les médias. Mais l'histoire de la Biélorusse de 23 ans est avant tout celle d'une méthode. Celle d'un entraîneur Breton qui très tôt saisit le potentiel de sa joueuse. Après trois ans de travail, sa protégée s'affirme comme une joueuse de premier plan.
     
    Plus mûre peut-être dans son jeu qu'une Petra Kvitova, très agressive et trop inconstante pour l'heure, Azarenka s'empare du trône laissé vacant au prix d'une improbable série de 26 victoires consécutives jusqu'à mars, mieux que la grande Serena de 2003. « Elle est au sommet de son art sur dur. » s'émerveille Mats Wilander spectateur privilégié du tennis mondial. Après un été harassant où elle aura rapporté l'or en double mixte des Jeux Olympiques et le bronze en simple, soufflée par une irrésistible Serena Williams, 'Vika' entend terminer l'année en Grand Chelem comme elle l'a commencée en Australie. Avec son trèfle breton, Azarenka ne s'en remettra pas à la chance pour s'imposer à New-York sur une surface qui lui convient. Après tout, Wilander le dit.
     
    Christopher Buet

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