• Sara Errani : "Je n'ai jamais été frustrée"

    11+11+19+a+Sara+Errani
     
    Enjouée et passionnante, Sara Errani (25 ans) vit sa vie comme elle l’entend. Entre satisfaction et ambition, elle se raconte un peu. Extrait d’une interview réalisée par rolandgarros.fr.

    Votre père était marchand de fruits et légumes, pourtant c’est lui qui vous a initié au tennis. C’est un peu improbable, non ?

    Pour vous oui, pas pour moi. Car il est fan de tennis et l’a toujours été. Il a commencé avec mon frère Davide, et quand je l’ai vu s’amuser, ça m’a donné envie. J’ai commencé à cinq ans et j’ai tout de suite aimé. En outre, mon père était courtier pour des supermarchés, pas vendeur (sourire). 

    Quand avez-vous réalisé que vous pourriez devenir professionnelle ?
    À 12 ans. La fédération italienne avait organisé un tournoi avec les meilleures joueuses de ma catégorie d'âge. Nous étions 64 et je suis allée en finale. Là, j’ai pris conscience que, peut-être, je pouvais faire une carrière. Dans la foulée, je suis partie un an à l’Académie Bollettieri, puis j’ai commencé à voyager pour disputer des tournois. 

    Qu'auriez-vous fait si vous n’aviez pas été joueuse de tennis ?
    J’aurais été professionnelle en basket ou en football. J’ai joué trois ans au basket en club, et un an au foot. Ce sont mes deux sports préférés avec le tennis, donc si ça n’avait pas été l’un, ç'aurait été l’autre (rires)

    Vous avez passé quatre saisons de suite dans le top 50, mais en ne gagnant, avant cette année, que deux tournois, dont le dernier en 2008. Avez-vous inventé le concept de régularité frustrante ?
    Pas du tout (rires) ! Je n’ai jamais été frustrée. Même quand, après 2008, je n’ai rien gagné (elle a depuis, cette année, remporté trois titres sur terre, ndlr), j’ai réalisé de belles saisons, avec des demi-finales et quelques finales. J’ai toujours senti que je progressais, et mon approche c’est de prendre les choses comme elles viennent. Là, en ce moment, je joue vraiment bien, je me sens à l’aise dans mon tennis. C’est encore plus important que les résultats, même si c’est un grand bonheur d’être en finale.

    Vous aimez les sports collectifs, est-ce pour ça que vous avez du succès en double (8e mondiale de la spécialité) ?
    C’est surtout parce que je joue avec Roberta Vinci, ma meilleure amie (ndlr : elle disputera la finale du double par ailleurs). Elle est plus vieille que moi et a beaucoup d’expérience, donc en plus cela m’aide à progresser et être une meilleure joueuse en simple. J’adore le double, je m’amuse et comme ça marche bien, automatiquement ça donne envie de continuer. 

    Votre tournoi préféré est Acapulco. Est-ce parce qu’il se déroule sur terre battue, votre surface favorite, ou pour sa soirée des joueurs sur la plage ?
    (rires) Parce que je l’ai gagné, surtout ! C’est un super tournoi, et c’est vrai que le cadre extra-tennistique est fantastique, avec la plage et les paysages. Quand tu n’es pas sur le court, tu es contente d’être là. Et puis il y fait chaud et c’est un climat que j’aime bien, pour jouer ou non. 

    Qui étaient vos idoles lorsque vous étiez adolescente ?
    Michael Jordan et Andre Agassi. 

    Le premier privilège dont vous aimeriez disposer maintenant que vous êtes plus connue ?
    Aucun, j’aime ma vie comme elle est et j’ai envie de garder les gens bien qu’il y a autour de moi. 

    Vous ne quitteriez même pas Massa Lombarda, votre petite ville de 8000 habitants près de Bologne ?
    Non (rires) !


    Tags Tags : , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :