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    C’est quoi : L’haltérophilie est un sport de force, extrêmement violent alliant agilité, vitesse, coordination et équilibre dont le but est de soulever le maximum de poids possible. Mixte, ce sport réparti ses athlètes en différentes catégories de poids afin de garantir une certaine équité en terme de poids soulever. Plus on monte en catégorie, plus les charges soulevées augmentent. L’haltérophilie est popularisée par les Allemands, les Autrichiens et les Français et voit sa première compétition se dérouler à Londres en 1887. Ce sport se divise en deux épreuves distinctes :

    - l’arrachée qui consiste à soulever la barre d’un seul coup et de la maintenir trois secondes minimum à bout de bras au dessus de sa tête.

    - l’épaulé-jeté qui consiste à soulever la barre en deux-temps. La première étape revient pour l’athlète à passer sous la barre une fois celle-ci soulevée et de la réceptionner sur ses épaules. Une fois relevé, l’athlète jette la barre et passe en dessous de manière à la saisir à bout de bras. En position de fente en général, il se redresse pour finir dans la position finale.

    L’haltérophilie est au programme olympique depuis les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en 1896 malgré une ellipse en 1900 et de 1904 à 1920 pour les hommes. Les compétitions féminines n’apparaîtront au programme qu’en 2000, vingt ans après leur mise en place.

    Rétro 2008 : A Pékin, les épreuves d’haltérophilie sont écrasées par la Chine et son armada invincible. Dès le premier jour, Chen Xiexia annonce la couleur en remportant l’or dans la catégorie

    Chen Xiexia

     des -48kg. Elle remporte aussi la première médaille d’or de ses Jeux Olympiques et la première de la Chine, le pays hôte. Après elle, 7 autres médailles d’or viendront décorer les haltérophiles de l’Empire du Milieu, soit un total de 8 titres sur les 15 mis en jeu. La moisson est complétée par une médaille d’argent. Derrière la Chine, on retrouve sans surprise, la Corée du Sud avec 4 médailles dont 2 titres suivis du Kazakhstan (4 médailles dont 1 titre) et de la Biélorussie (3 médailles dont un titre), ces deux derniers étant connus pour leur culture dans la discipline. Côté français, une seule médaille à mettre à l’actif de Vencelas Dabaya (argent en -69kg)

    Le Français : Vencelas Dabaya. D’origine camerounaise et naturalisé en 2004, il constitue encore à Londres les meilleures chances de médailles pour la France en haltérophilie. Il y a 4 ans à DabayaPékin, il avait explosé aux yeux du monde en parvenant à remporter la médaille d’argent dans la catégorie des -69kg derrière le chinois Liao Hui. Avant cette performance fabuleuse, il avait été sacré champion d’Europe en 2007 et champion du Monde en 2006. La force de Vencelas Dabaya réside dans son mouvement préféré : l’épaulé-jeté, dont il est considéré comme l’un des tous meilleurs spécialistes d moment.

     

    Bons à savoir :  Le poids corporel des concurrents est en compte en cas d'égalité, et c'est l'haltérophile le plus léger qui l'emporte.

    Le chiffre : 32. Avant l’argent de Dabaya à Pékin, la France n’avait plus remporté de médaille en haltérophilie depuis 32 ans et Daniel Senet aux Jeux Olympiques 1976. Ce dernier avait également décroché l’argent à Montréal dans la catégorie 67.5kg. Il s’agit en outre de la troisième médaille de l’histoire de l’haltérophilie tricolore d’après guerre. Jean Debuf en 90kg avait alors ouvert la voie en 1956 à Melbourne (bronze)

     


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