• Juventus Turin

    Ce mardi, la chaîne néerlandaise assure détenir les preuves selon lesquelles les joueurs de la Juventus Turin, championne d’Europe 1996, dont Didier Deschamps étaient dopés.

    Après le cyclisme qui a évacué l’affaire Armstrong et tente de liquider l’affaire Puerto, il semblerait que le tour du football soit venu. Epargné par les scandales d’ordre médical, le sport roi va bientôt perdre sa virginité dans le domaine du dopage de masse.

    A en croire les informations de la télévision publique néerlandaise NOS, les joueurs de la Juventus Turin, vainqueurs de la finale de la Ligue des Champions face à l'Ajax Amsterdam en 1996, se seraient dopés pour disputer cette rencontre. La chaîne s’appuie sur les témoignages et les résultats d’analyses deux scientifiques italiens Giuseppe d'Onofrio et Alessandro Donati.

    Contrôlés positifs à l’EPO ?

    Ces deux hommes présentés par la NOS comme des spécialistes du dopage, tirent leur conclusion après avoir eu accès à des documents saisis lors de perquisition dans les locaux de la Vieille Dame en 1998. Pour eux, il ne fait guère de doute, au vu des documents reprenant notamment des analyses des échantillons sanguins de joueurs, que les Turinois "ont été préparés à l'EPO" avant leur finale face à l'Ajax.

    Selon son site internet, la NOS diffusera dimanche soir à 22h15 (20h15 GMT) un reportage complet censé étayer les dires de d'Onofrio et Donati.

    Deschamps impliqué

    Cette révélation n’est pas anodine en France. Pour rappel, parmi les joueurs ayant remporté la finale de la C1 en 1996, figurait l'actuel sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps. Le capitaine des Champions du Monde a souvent été soupçonné d'avoir eu recours à l'EPO durant sa carrière, sans qu’aucunes preuves ne soient fournies. De fait, il a toujours nié avoir touché à un quelconque produit dopant, comme lors de cette interview donnée en 2001 à Thierry Ardisson. Sur le plateau de Canal+, l’ancien entraîneur de Monaco assurait ne « jamais avoir été confronté » et ne « pas voir l’utilité » du dopage dans le football.

    Ce dimanche, la NOS pourrait mettre à mal l’un des plus grands tabou du football et initié une affaire aux retentissements sans précédent. Et si la chute d’Armstrong déliait toutes les langues?

    Christopher Buet


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  • Thomas Muller

    Dans une ambiance vertigineuse, le FC Barcelone a été balaye par un Bayern Munich absolument effrayant de discipline et de réalisme. Plus qu'une défaite, le club catalan a été humilié en Bavière (0-4).

    Bayern

    Et l'Allianz Arena s'embrasa ! Sur un énième débordement, Alaba, bien servi par Franck Ribéry, transperçait l'arrière garde catalane. Son centre filait jusqu'au cœur de la surface blaugrana et était finalement coupé par Tomas Müller. Véritable poison par le danger qu'il insinue, l'attaquant allemand signait un doublé et terrassait définitivement un FC Barcelone, apathique.

    Qualifié par la petite porte en quart de finale, sans parvenir à vaincre le Paris Saint-Germain, le club blaugrana nourrissait de grandes ambitions à l'heure d'aborder sa sixième demi-finale de C1 consécutive. Avant de voyager en Bavière, ce dernier avait mis l'ensemble de ses cadres au repos. Comme si un bonheur ne venait pas seul, Lionel Messi était enfin remis de sa blessure à la cuisse, contractée au Parc des Princes en quart de finale aller. En un mot, Barcelone, au complet exception faite de Puyol et Mascherano, était prêt et souhaitait prouver que l'accrochage parisien n'était qu'une mauvaise passe. Le champion d'Europe 2011 était loin de se douter de ce qui l'attendait.

    Jupp Heyckes avait prévenu, il possédait un plan pour contrer le FC Barcelone, au point de marteler qu'il n'avait pas besoin des conseils de Pep Guardiola, ex-maitre à penser catalan et futur entraîneur bavarois. Il faut dire que le technicien allemand ne s'était pas trompé. D'emblée, sa championne d'équipe (le Bayern Munich a été sacre champion d'Allemagne a 7 journées de la fin de la saison, ndlr), imprimait un rythme infernal. Laissant le ballon à leurs adversaires, les coéquipiers de Franck Ribery, virevoltant sur son aile gauche, imposaient un énorme pressing. Très vite, les hommes de Tito Vilanova étouffaient, englués, repoussés par les vagues défensives bavaroises. Porté par un public fabuleux, le Bayern Munich ne se contentait pas de mettre en échec son opposant, il profitait de son déchet pour se projeter vers l'avant. Plus intense, il se créait les meilleures occasions et finissaient par trouver l'ouverture sur corner. S'élevant plus haut que tout le monde, Dante ratait (?) sa tête mais Müller était a l'affût. Au second poteau, l'Allemand plaçait sa tête et battait à bout portant Victor Valdès (1-0). Comme une évidence, le Bayern prenait les devants. Hagard et inoffensif, Barcelone était sonné. La suite de la première période n'allait rien apporter de plus que la confirmation de la supériorité tant physique que tactique du Bayern. Pour autant, c'est sur ce score minimal que les locaux rejoignaient les vestiaires (1-0).

    Munich devint maléfique

    Bayern-Barca

    Loin de faiblir, l'emprise bavaroise allait même s'accentuer durant une seconde période, aux allures de rêve pour les Allemands. En effet, ils allaient faire vivre un véritable calvaire au club catalan. Plus habitué à jouer les bourreaux, ce dernier allait vivre l'amère et traumatisante expérience de la victime, soumise à un tel supplice qu'elle espère qu'il s'arrêtera un jour. Il ne fallait ainsi que 5 minutes aux Munichois pour faire le break. Bien qu'hors-jeu sur la tête de Dante, Mario Gomez faisait oublier l'absence de l'autre Mario (Mandzukic, suspendu pour accumulation de cartons). Seul aux 6 m sous les yeux d'un Pique, en perdition, le géant de la Mannschaft corsait l'addition (2-0). Et le calvaire catalan ne faisait que commencer. Incapable de se défaire de l'étreinte mortelle du Bayern et de changer de rythme, Barcelone s'épuisait en de veines et maladroites tentatives. Totalement dépassés par les événements, les Catalans cédaient, pour la troisième fois à 20 minutes du terme. Sur une action litigieuse (Müller fait écran et donc obstruction sur Jordi Alba, ndlr), Robben, brillant de discipline sur son aile, s'autorisait quelques libertés et s'échappait. Dans un angle impossible, il parvenait à loger le cuir dans les filets d'un Victor Valdès, totalement abandonné par ses défenseurs. La messe était dite mais le châtiment allemand n'avait rien de divin et se voulait diabolique.

    Dans une Allianz Arena incandescente, le Bayern faisait se déchaîner les enfers. Déjà saoulée de coups, la victime blaugrana sombrait définitivement et rendait les armes devant Müller et ce Bayern. Les dernières minutes étaient surréalistes. Barcelone, qui avait renoncé, assistait à la démonstration collective du démon allemand, dont chacune des passes recevaient en écho des "olé". Le matador venait d'être mater par ce Bayern, puissance collective prodigieuse, machine inébranlable, monstre maléfique et terrorisant.

    lionel-messi-bayern

    Au terme d'une soirée de cauchemar, à l'image d'un Lionel Messi pathétique, le FC Barcelone repartait de Bavière humilié. Une déroute qui devrait faire date pour le club catalan, appelé a réagir dans une semaine au Camp Nou. Devant son public, c'est de l'orgueil que l'on jugera la nature de la "meilleure équipe du monde". Sûr qu'il aura a cœur de rendre meilleure copie et de prouver à son peuple que son règne peut encore s'étendre. De son cote, le Bayern Munich peut aborder sereinement son déplacement en Catalogne. Ce mardi soir, ils ont envoyé un message équivoque a l'Europe. Wembley est a portée et la coupe aux grandes oreilles promises.

    Christopher Buet


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  • Rosicky détresse

    Dans un match au spectacle intermittent, Arsenal a failli parvenir à réussir son impensable pari : celui de renverser le Bayern Munich. S’ils repartent avec les honneurs de la victoire, les hommes d’Arsène Wenger n’en sont pas moins éliminés de la C1 et s’en voudront longtemps d’avoir disparu 40 minutes.

    Et le miracle s’évanouit comme une pâle fumée dispersé par un vent violent. En cette soirée papale, les supporters d’Arsenal croyait en une forme de signe divin annonçant un éventuel miracle, dans leur cas une remontée fantastique semblable à celle effectuée par le FC Barcelone la veille face au Milan AC (ndlr : défaits 2-0 à l’aller, les Catalans avaient réussi un match parfait et renverser la situation pour s’imposer 4-0 au retour et se qualifier pour les quarts de finale). Mais voilà, la foi londonienne n’aura pas supporté la rugosité cartésienne de la Bavière. Si à rome, les fidèles ont salué la tant attendu fumée blanche préfigurant le « Habemus Papam », les supporters d’Arsenal n’auront eu droit qu’à une amère fumée teinté de noir et des larmes de leurs espérances déçues, certis du sacro-saint « Good match ».

    olivier+giroud

    Tout avait pourtant bien commencé. Dos au mur après un match aller cataclysmique (ndlr : défaite 1-3 à domicile), Arsenal prenait à la gorge son adversaire et frappait le premier. Suite à une récupération au cœur du jeu, Ramsey recevait le ballon côté gauche et transmettait en une touche à Rosicky qui décalait Walcott. Le Britannique pénétrait dans la surface et fixait son défenseur avant de centrer fort devant le but. Dante parvenait à contrer le ballon mais pas suffisamment pour changer sa course. En embuscade aux six mètres, Giroud surgissait et propulssait le cuir dans les filets bavarois. Impuissant, Neuer ne pouvait que constater les dégâts. Après seulement 3 minutes, Arsenal allumait la flamme de l’espoir en ouvrant la marque dans une Allianz Arena, médusée par la tournure que prenaient les évènements. La salve des canonniers n’allait toutefois pas trouver de prolongement. Bien entré dans leur match, ces derniers se perdaient peu à peu au milieu du terrain. Une aubaine pour un Bayern Munich peu fringant en cette soirée européenne. Nerveux, le Bayern Munich n’était que l’ombre de la froide et punitive machine écrasant la Bundesliga. Peu inspirés en l’absence de Ribéry et Schweinsteiger, les Bavarois peinaient à se montrer dangereux et à trouver un Mario Mandzukic dont la présence ne pouvait se constater qu’à la lecture de la feuille de match. Guère plus en vu, Tomas Müller brillait comme un fantôme et laissait les initiatives à un Arjen Robben emprunté. Sans avoir été transcendant, Arsenal dominait dans les intentions et dans l’engagement un Bayern moribond. Seul motif de satisfaction côté allemand, le bouillant public de l’Allianz Arena qui aura offert un spectacle intense et donné beaucoup de voix pour porter son équipe, qui allait avoir bien besoin de l’appui des siens pour éviter la mésaventure connu par le Milan AC hier à Barcelone.

    La prophétie française inachevée

    Avec ce but d’avance, Arsenal semblait sur la voie d’une grande remontée. Cependant pour y parvenir, il eut fallu que son attitude demeure égale à celle affichée durant le premier acte. Mais au retour des vestiaires, tout a changé et la formation londonienne apparaît méconnaissable. Leur envie au vestiaire, les Gunners abandonnaient les rênes du jeu à des Bavarois qui n’en demandaient pas tant. Profitant de plus de latitude et de l’activité exceptionnelle de Javi Martinez au milieu du terrain, tant à la récupération qu’au marquage de Cazorla, la formation de Jupp Heynckes prenait d’assaut la surface adverse.  Plus le temps passait, plus la pression des locaux se faisaient pressante. Si les allemands Müller et Kroos ne parvenaient à accrocher le cadre, Robben lui y arrivait mais butait sur un Fabianski impeccable, multipliant les interventions décisives. Malgré ces échecs répétés, le Néerlandais ne désarmait pas et sur une nouvelle incursion côté droit, il éliminait son vis-à-vis et repiquait dans la surface. Mais quand ce n’était pas le portier des Gunners, c’est cadre qui dérobait pour lui.

    A force de pousser sans réussir à faire céder la solidaire, à défaut d’être rassurante, défense d’Arsenal, le Bayern Munich allait se faire punir. Alors qu’on les croyait résignés, les Gunners ressortaient de la boîte dans laquelle ils s’étaient cachés toute la deuxième mi-temps. Sur un corner anodin, Koscielny plaçait sa tête au milieu des défenseurs bavarois et trompait au premier poteau un Neuer hagard. A 5 minutes de la fin du match, Arsenal n’était plus qu’à un but de renverser le Bayern Munich et ravivait l’espoir de réaliser l’un des plus grands come-back de l’histoire de la compétition. Plus encore, les Anglais relançaient le suspense pour promettre un final explosif et suffoquant. Toutefois, le leader de la Bundesliga n’entendait pas subir cette ultime pression et faisait jouer toute son expérience.

    Bayern-Arsenal

    Sans jamais paniquer, il confisquait littéralement le ballon. Trop brouillon, les joueurs d’Arsène Wenger gaspillaient leur dernière munition sur un coup-franc trop long d’Arteta. Le rêve venait de passer.

    Sans briller, le Bayern Munich compostait son billet pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Pour Arsenal, l’aventure européenne s’achevait brutalement et avec cette amertume du match totalement manqué à l’Emirates Stadium. Si le Messi a sévit à Barcelone la veille, Dieu avait préféré Rome à Munich hier, abandonnant de fait, Arsenal et le football britannique expulsé du grand huit européen.

    Christopher Buet

     


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  • Real Madrid Old Trafford

    Le Real Madrid sort vainqueur de ce duel des chefs. Au terme d'un match houleux où les polémiques sont légions, le club madrilène se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des Champions aux dépends de Manchester United (1-1, 3-2).

    A vaincre sans combattre, on triomphe sans gloire. L'arbitre de la rencontre entre Manchester United et le Real Madrid aura priver l'une des deux formations l'honneur de cet adage. Après un première période quelconque, ce huitième de finalle retour pris toute sa dimension dans un mélange tout européen d'intensité et d'engagement, le tout dans un décor de rêve.

    A domicile, les Mancuniens frappaient les premiers et inscrivaient le premier but du match. Héritant du ballon sur le côté gauche de la surface madrilène, Nani centrait fort devant le but. Sergio Ramos parvenait à contrer le ballon mais ne pouvait l'empêcher de finir sa course dans le but de Diego Lopez. Old Trafford explosait et faisait résonner en son sein une fureur monumentale faisant vibrer ce théâtre devenu arène. Manchester United venait de prendre les commandes et rien ne semblait pouvoir le faire dévier du chemin menant au quart de finale. Rien excepté cette décision. Quelques minutes plus tard, Nani heurtait Arbeloa. L'arbitre de la rencontre entrait alors en jeu et allait changer le destin de cette rencontre. De façon invraisemblable, il sortait le carton rouge et expulsait l'attaquant des Red Devils pour un pied haut jugé dangereux. Une ineptie tant le Portugais ne quitte jamais des yeux le ballon et ne voit pas dans son dos Arbeloa. Fort de sa supériorité numérique, le Real Madrid imposait, les minutes qui suivirent, une pression formidable, obligeant les Anglais à reculer. Inévitablement, les Merengue finissaient par trouver l'ouverture. Dans l'axe de la surface, Modric évitait la sortie de Ferdinand et décochait une frappe limpide qui venait ricocher le poteau de De Gea avant de glisser dans le but (1-1). Ce but n'eut pas le mérite de réveiller des Red Devils encore hagards et qui allaient se faire (définitivement) assommer. Trois minutes après avoir concédé l'égalisation, ceux-ci encaissaient un nouveau but. Suite à un joli une-deux Higuain centrait devant la cage et trouvait finalement Cristiano Ronaldo au second poteau. Plus qu'un but, un coup de massue infligé par l'ancienne idole mancunienne à une équipe injustement réduite à 10 et qui devait à présent inscrire 2 buts pour rallier les quarts de finale.

    Diego Lopez achève United

    Sir Alex furieux

    Paradoxalement, United reprit sa marche en avant derrière. Quand Mourinho lançait Pepe, Sir Alex Ferguson donnait sa chance (tardive ?) à Wayne Rooney. Ce dernier eut l'occasion à dix minutes du terme d'entretenir l'espoir. Mais à l'issue d'un cafouillage dans la surface, l'Anglais envoyait le cuir au-dessus du but madrilène. Une belle occasion de gachée. Comme si ce n'était pas suffisant, Rafael était balancé dans la surface de réparation par Ramos, sans que les arbitres ne daignent offrir un pénalty évident. Manchester n'allait pas s'en relever. Déjà privé d'un joueur, l'équipe d'un Sir Alex Ferguson, furieux, trouvait sur leur route un Diego Lopez des grands soirs. Sauvé par son poteau en première période, le remplaçant d'Iker Casillas s'opposait aux tentatives de Carrick et Van Persie par deux fois, condamnant définitivement des Red Devils, au grand coeur. Dans un vacarme assourdissant et sous les sifflets nourris de la foule, le Real Madrid se qualifiait sur fond de polémique. Qu'on se le dise, ce n'est pas pour rien que José Mourinho s'est éclipsé, filant à l'anglaise, peu avant le coup de sifflet final. S'il se défendra au micro de Skysport, l'attitude du Portugais trahit son profond sentiment. Une fois n'est pas coutume, l'arbitre a volé la vedette à ce qui aurait du être le véritable spectacle. Madrid n'avait pas besoin de ça pour passer mais à présent nous ne saurons jamais ce qu'aurait donné ce match sans cette intervention indigne. Sans gloire, le Real savoure donc sa victoire et poursuit sa quête d'une 10ème Ligue des Champions. De son côté, Manchester United mettra longtemps à sécher ses larmes... Ce soir, Old Trafford a pris des airs de Théâtre des...cauchemars.

    Christopher Buet


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  • Carles Puyol pansement

    La forte tête. Voilà bien une chose que l'on ne pourra pas lui reprocher. Techniquement plus approximatif que ses partenaires, Carles Puyol compense par un coeur et un engagement sans faille. Hier soir lors de la défaite du FC Barcelone à Milan (0-2), le capitaine blaugrana a surnagé dans l'attitude, montrant beaucoup de hargne et de convictions dans ces interventions. Un engagement total qui l'a contraint à quitter ses partenaires peu avant le coup de sifflet final. En effet, lors d'un duel aérien avec Pazzini, le défenseur catalan s'ouvre le crâne. Les médecins barcelonais lui mettent alors un pansement mais ce dernier ne tiendra pas. Sur le premier corner de la seconde période côté catalan, Puyol place sa tête et voit son apparat blanc chanceler. De rage, il l'arrache de sa tignasse bouclé. Problème, l'hémorragie continue. En sang, il est contraint de quitter la pelouse de San Siro. Après la rencontre, le staff médical du FC Barcelone a indiqué que le défenseur blaugrana s'était vu poser 4 agrafes ainsi que 2 points de suture. Le joueur, lui, ne s'offusquait guère de sa condition. Dur au mal, il trouvait bien plus dommageable la défaite de son club que son état de santé.

    Une tête mise à rudes épreuves

    A noter qu'il ne s'agit pas de la première blessure au visage pour Carles Puyol. Loin de là même. En effet, avant l'évènement de San Siro, ce dernier a été touché 5 fois au visage. Le 26 février 2003, il fut victime d'une double fracture des zygomatiques droit. Résultat : 26 jours d'absence. La même année, le 23 juin, il fut opéré des voies nasales et restait éloigner des terrains pour 15 jours. En janvier 2004, il se fractura la pommette gauche pour 20 jours d'indisponibilité. Un an plus tard, en janvier 2005, une contusion au crâne l'éloigna des terrains pour 3 jours et enfin en août dernier, il se fractura la pommette gauche (21 jours d'indisponibilité). Au total, Carles Puyol aura été éloigné des terrains près de 85 jours en raison de ces divers blessures à la tête. Preuve qu'en plus d'être l'âme de son équipe, le capitaine catalan a la tête dure.

    Christopher Buet


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