• BMX (26/33)

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    C’est quoi ? Le BMX est un sport mixte, dérivé du motocross, sport extrêmement populaire de l’autre côté de l’Atlantique. L’épreuve olympique de BMX consiste à une série de courses qui voit s’opposer de 6 à 8 coureurs sur une piste longue de 350 à 400m parsemée d’obstacles (virages, bosses…) A Londres, l’épreuve s’organisera de la façon suivante : dans un premier temps, l’ensemble des participants (48 athlètes garçons et filles) parcourrons la piste afin d’établir les têtes de séries et d’éviter que les plus rapides ne s’affrontent trop tôt dans la compétition. Ensuite, des quarts de finales seront organisés suivis de demi-finales, où les quatre premiers de chaque course seront qualifiés pour la finale. Le BMX est un sport nerveux, divertissant et technique qui n’est au programme olympique que depuis 4 ans et les derniers jeux Olympiques de Beijing.

    Rétro 2008 : La « French touch ». Pour sa première apparition au programme olympique, le 

    zbmxchaussonhq5 et chanaze reade

    BMX a donné des frissons aux spectateurs chinois et du monde entier avec des courses intenses et spectaculaires. A Pékin, c’est la France par l’intermédiaire de ses filles qui a inauguré le palmarès de l’épreuve avec la victoire d’Anne-Caroline Chausson, impressionnante de maitrise tout au long de la compétition, devant sa jeune compatriote Laetitia Le Corguillé. L’Américaine Jill Kinter complète le podium final profitant du déclassement de la favorite de l’épreuve, l’Anglaise Shanaze Reade suite à un contact désormais célèbre avec Anne-Caroline Chausson dans les derniers hecto-mètres. Chez les hommes, le premier champion olympique de la discipline est Letton en la personne de Maris Strombergs.

    La star : Sarah Walker. Oui, il n’existe pas que le rugby en Nouvelle-Zélande. Avec Sarah 

    Sarah Walker, la fille à suivre

    Walker, le BMX a trouvé ses lettres de noblesses et une ambassadrice de charme au pays du long nuage blanc. A 23 ans (elle en aura 24 le 13 juillet prochain), la native de Whakatane dans l’Ile du Nord n’est pas une novice sur le circuit mondial. Déjà en 2005 à 16 ans, elle pointait le bout des roues, en arrachant une superbe 2ème place aux championnats du monde junior organisés à Paris. Cette médaille est le point de départ de l’irrésistible ascension de cette sublime brune au regard angélique. Toujours plus régulière et mieux classée en Coupe du monde où elle enchaine les victoires, elle accède à la reconnaissance du milieu en 2009 lorsqu’elle devient Championne du monde à Adelaïde (AUS). Entre temps, elle échoua au pied du podium à Pékin. Un échec qui pourrait servir de moteur pour le vainqueur de la Coupe du Monde en 2011 qui en championne qui se respecte aura a cœur de corriger ce petit accroc pour se parer du plus beau métal olympique et sortir de l’ombre des immenses All-Blacks du côté de Wellington dans l’hémisphère Sud.

    L’homme à suivre : Joris Daudet. Née en 1991, ce Français est la future référence du BMX mondial. Après avoir tout raflé dans les catégories jeunes où il compte pas moins de 4 titres de champion du Monde, Joris Daudet s’attaque aux Jeux Olympiques avec une envie affichée et un statut à défendre puisqu’il a dominé lors des derniers mondiaux à Copenhague, le champion olympique en titre, le Letton Maris Strombergs. Il est également le premier français à avoir remporté le classement général de la Coupe du Monde (2011). A 21 ans, Joris Daudet a de l’ambition et entend bien prouver à tous que ses victoires ne sont pas le fruit du hasard. Un titre à Londres et le coureur du stade Bordelais pourrait se poser comme le meilleur biker de la planète.

    La Française : Laetitia Le Corguillé, rideuse ambitieuse. Elle est apparue aux yeux des français curieux, un matin d’août 2008 à la faveur d’une médaille d’argent aux Jeux Olympique de 

    laetitia le corguillé

    Pékin. Avec cette seconde place, elle offrait son premier doublé olympique à la France dans cette quinzaine chinoise. Quatre ans, plus tard, Laetitia n’est plus tout à fait la même mais n’est pas sorti de l’anonymat que lui impose sa discipline : le BMX. Sport encore confidentiel dans l’Hexagone, elle poursuit ses études en parallèle de sa vie et de ses études de psychomotricienne à Marseille. Si le public l’a oublié aussi vite qu’il l’avait remarqué, le milieu du BMX lui a appris à la connaître. Depuis 2008, la pensionnaire du club du Saint-Brieuc BMX Côtes D’Armor en Bretagne a changé de statut remportant par deux fois le classement général de la Coupe du Monde de  BMX (2009 et 2010). Malgré une saison 2011 pourrie par les blessures, elle demeure l’une des favorites à la succession de sa compatriote Anne-Caroline Chausson du côté de Londres en août prochain. Pour décrocher l’or, elle devra notamment disputer la victoire à l’étoile montante de la discipline, la Néo-Zélandaise Sarah Walker (voir ci avant). Pas de quoi effrayé cette Bretonne au caractère bien trempée comme sa terre, qui a commencé le BMX, à seulement 6 ans en 1991 pour suivre l’exemple de son frère.

    Bon à savoir : Le BMX est inspiré directement du motocross, d’où la ressemblance des circuits composés de bosses. Ce dernier n’est autre que la version motorisée de l’épreuve olympique.

    Chiffre : 6000. Comme le nombre de spectateurs qui pourront suivre les épreuves masculine et féminine de BMX au Parc Olympique de Londres.

     

    Christopher Buet


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