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    Le FC Barcelone et le Real Madrid se retrouvent, ce samedi au Camp Nou, pour disputer ce premier Clasico de la saison. Un match à la saveur particulière et empreint d’une dualité exacerbée.
     
    Le Camp Nou est encore silencieux mais déjà ses fondations de béton tremblent. Elles tremblent chaque seconde, chaque minute, chaque seconde un peu plus. Bientôt l’enceinte catalane vibrera au rythme de ce feuilleton qui passionne la péninsule ibérique depuis cette demi-finale aller de Copa del Rey remportée par le FC Barcelone face au Real Madrid dans le minuscule Camp del Carrer Indústria et ses 6 000 places (2-1). Depuis ce 16 avril 1916, les choses ont bien évolué mais pas la rivalité qui oppose toujours les deux géants du football espagnole. Plus que jamais, blaugranas et merengues se disputent la suprématie d’un championnat qu’ils vampirisent depuis 10 ans et le sacre de Valence en 2004.
    En cette fin du mois d’octobre 2013, les barcelonais pointent en tête du classement mais surprise, ils ne sont pas suivis par leurs rivaux madrilènes. Auteurs d’un début de saison mitigé, ces derniers pointent à trois unités du leader azulgrana et à deux du voisin de l’Atletico Madrid. Malgré cette situation peu commune après 9 journées, ce 221ème Clasico aura des allures du duel au sommet.

    Gerardo Martino séduit déjà

    Tata adopté, Carlo pas gagné
     
    Un duel que se livreront en premier lieu Gerardo « Tata » Martino et Carlo Ancelotti. Après les nauséabonds affrontements envenimés par José Mourinho, un vent de fraicheur souffle sur les bancs des deux camps. En effet, le technicien argentin et son homologue italien vont connaître leur premier Clasico. Une grande première que l’un et l’autre n’aborderont pas avec la même sérénité.  Car si l’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur, son vis-à-vis peut capitaliser sur un début de saison presque parfait. Inconnu à son arrivée cet été, Martino n’a pas tardé à imposer sa patte à la tête de la formation catalane. Sans renier l’identité de jeu du club, ce dernier a essayé d’imprimer plus de verticalité à la composition azulgrana et de restaurer un pressing quelque peu oublié.
    Plus que le jeu, il a également mis en place un turnover inexistant jusque-là. Conscient du caractère usant d’une saison en Europe, l’Argentin a décidé de faire tourner son effectif. Pedro, Xavi, Iniesta ont ainsi tous commencé au moins une fois sur le banc des remplaçants ; même Lionel Messi a dû y passer, chose incongrue quand on connaît l’appétit du natif de Rosario. Une politique forte et couronnée de succès pour Martino puisqu’il a réalisé le meilleur début de saison de l’histoire du club, en enchaînant 8 victoires en autant de match. A ce jour, son équipe, meilleure attaque de la Liga (28 buts), est invaincue toutes compétitions confondues. Un bilan dont ne peut pas se targuer Ancelotti. Son Real Madrid a peiné en ouverture de championnat avec un nul concédé à Villareal (2-2) et une défaite subie à domicile face à l’Atletico (0-1). Surtout, c’est le jeu déployé par la formation madrilène qui a laissé dubitatif. Approximatifs, les Merengue s’en sont souvent remis à leur homme providentiel, l’inarrêtable Cristiano Ronaldo et quelques coups de pouces du destin pour se sortir de matches mal embarqués.
     
    Isco et Neymar brillent, Bale se fait désirer
     
    Gareth Bale se cherche encore
    Pourtant, c’est peu dire que le Real Madrid a réalisé un recrutement de premier ordre pour entretenir son ambition avec Gareth Bale et Isco. Mais voilà, si ce dernier du haut de ses 20 ans n’a connu aucun souci à se fondre dans le collectif madrilène, faisant admirer sa délicieuse technique, on ne peut pas en dire autant du Gallois. Second transfert de l’histoire du jeu (91 millions d’euros), l’ancien joueur de Tottenham a débarqué hors de forme dans la capitale espagnole. Malgré un but marqué dès sa première apparition sous ses nouvelles couleurs (contre Villareal, ndlr), il allait connaître de multiples pépins physiques. Avec 3 matches au compteur mais un seul comme titulaire, Bale est loin d’avoir donné sa pleine mesure. Accepté par le vestiaire et notamment Cristiano Ronaldo, le Gallois devrait vivre sa deuxième titularisation contre Barcelone aux côtés du portugais et de Karim Benzema.
    Côté catalan, le mercato est une plus franche réussite. Alors que nombres de personnes doutaient de la capacité de Neymar à s’adapter à la dureté du football européen, le Brésilien a parfaitement réussi ses premiers pas. Humble, il a tout fait pour s’intégrer au vestiaire catalan, marquant son respect pour les anciens. Sur le terrain, l’ancien prodige de Santos a montré que l’on pourrait compter sur lui. En l’absence de Messi pendant trois semaines, touché à la cuisse comme toute la fin de saison dernière, Neymar a emmené l’attaque catalane et inscrit 2 buts. Des débuts prometteurs pour la perle brésilienne qui verra le retour du génie argentin pour ce Clasico.
     
    Cages en péril

    Casillas-Valdes, à la croisée des chameins

    Si les duels ne manqueront pas sur le front offensif où toutes les forces seront mobilisées de part et d’autre, derrière aussi on observe des oppositions intéressantes. A commencer par celle des gardiens. A Barcelone comme à Madrid, ce poste est en danger. Si Victor Valdès semble au sommet de son art, celui-ci a confirmé que cette saison serait sa dernière au sein du club balugrana. Formé à la Masia, le gardien international souhaite changer d’ère en juin, date de la fin de son contrat, et serait en contacts avancés avec l’AS Monaco.
    De son côté, Iker Casillas est un monument en péril. Mis sur le banc par José Mourinho pour s’être opposé à sa politique, le légendaire gardien madrilène pensait regagner la place qui lui revenait de droit. Mais l’arrivée de Carlo Ancelotti n’eut pas les conséquences attendues. Impressionné par les performances et l’investissement de Diego Lopez, le technicien italien a refusé de modifier la hiérarchie mise en place par son prédécesseur. Titulaire indiscutable en sélection et sur la scène européenne, Casillas devrait se contenter de sa condition de doublure pour ce Clasico. Une condition qui ne lui conviendra pas longtemps. L’ancien capitaine l’a déjà annoncé, son départ n’est écarté si jamais rien ne changeait.
     
    Carles Puyol, lui, sera à coup sûr parmi les acteurs de ce match prestigieux. Blessé au genou depuis plusieurs mois, le capitaine emblématique du FC Barcelone va retrouver sa place au cœur de la défense catalane. Il livrera un duel à distance avec un autre éclopé : Raphaël Varane. Victime d’une fracture du ménisque en mai dernier, le Français est de retour à la compétition et entend bien reprendre sa progression.
     
    C’est donc au complet que le FC Barcelone et le Real Madrid vont s’affronter pour ce nouveau Clasico. Duels d’hommes, opposition de style et enjeux animeront cet affrontement qui s’annonce déjà explosif entre des catalans leaders invaincus mais tenus en échec à Milan mardi (1-1) et des madrilènes en forme ascendante après leur probante victoire mercredi contre la Juventus Turin (2-1). Plus qu’un match, le Clasico est un feuilleton vibrant et incandescent, une histoire de suprématie.
     
    Christopher Buet

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  • Ribéry, leader d'attaque

    Facile vainqueur de la Finlande (3-0), la France a assuré sa place en barrage. Pour autant, la Coupe du Monde au Brésil apparaît tant les certitudes manquent avant cette ultime étape aller-retour.

    « Il faut vraiment féliciter cette extraordinaire équipe. Elle a fait un match exemplaire. » Visiblement, le sélectionneur de la Finlande Mika-Matti Paatelainen a été conquis par la prestation de la bande à Franck Ribéry. Simple révérence du perdant à son bourreau ou alors analyse recevable, la tendance voudrait à plus de modération que celle du technicien finlandais. Car si la France n’a éprouvé aucune difficulté pour venir à bout d’une très limitée formation finlandaise, juste 56ème nation au classement FIFA, (3-0), elle n’a guère montré un visage complètement rassurant, jouant par intermittence et selon ses envies.

    Ribéry lance les BleusRibéry rassure

    Auréolée de son probant succès contre une médiocre équipe d’Australie (6-0), obtenu vendredi au Parc des Princes, l’équipe de Didier Deschamps se présentait rassérénée après deux matches victorieux et 10 buts inscrits. Une plus grande confiance qui allait marquer les premières minutes de cette ultime rencontre du Groupe I. Bien en place, la France exerçait une belle pression sur un opposant incapable de poser le pied sur le ballon. Avançant dans le camp finlandais, les tricolores ne tardaient d’ailleurs pas à faire céder le verrou bleu et blanc. Sur le côté gauche, Franck Ribéry appelait le ballon, fixait son défenseur, repiquait dans l’axe et décochait une frappe puissante qui venait heurter le bas de la transversale avant de finir sa course dans le but. Un coup de canon aussi violent qu’inattendu qui avait le mérite de lancer les hostilités contre une équipe qui avait résisté à l’Espagne (1-1). Après 8 minutes, la France se rassurait encore un peu plus dans les pas de son homme providentiel. « Il est décisif à tous les matches », indique Jocelyn Gourvenec.

    Flottement coupable

    Une entame réussie qui allait s’évanouir dans un océan d’approximations. Devant au score, les Français ont purement etNasri en difficulté simplement arrêté de jouer et de se projeter, offrant des opportunités à leurs adversaires. « Le plus important était d’assurer le repli défensif », affirmait Samir Nasri après la rencontre. Heureusement que l’ancien marseillais veillait au grain. Seul problème, c’est que sur le terrain, le joueur de Manchester City a brillé par son absence justement dans les phases défensives. Toutes les actions finlandaises sont invariablement passées par le flanc droit de la défense tricolore, là où Debuchy devait lutter seul. D’accord, le latéral de Newcastle s’en est plutôt bien sorti malgré les circonstances mais sans la faiblesse des joueurs offensifs finlandais et un Lloris prépondérant devant Hämäläinen (17ème), le bilan aurait été beaucoup plus cinglant.

    Nasri n’est toutefois pas le seul à blâmer. Si ce dernier a été particulièrement peu à son avantage, son apport offensif interférant avec celui de Mathieu Valbuena, l’ensemble du secteur défensif doit être montré du doigt. La charnière Abidal-Koscielny a montré une porosité inquiétante contre un adversaire de ce calibre. Le Monégasque ne dégage pas la sérénité qu’on attend de lui quand le Gunner a multiplié les erreurs de placements. Autre duo en difficulté : Pogba-Matuidi. L’un et l’autre n’ont pas répondu présent. Le premier a d’évidentes facilités mais fonctionne encore sur courant alternatif. Concernant le second, son activité n’a pas été aussi précise qu’à l’accoutumée. Résultat, une récupération bancale et des espaces pour les milieux finlandais.

    Une attaque revigoréeL'attaque rassure

    Paradoxalement, c’est l’attaque qui s’est le mieux comportée. Muette durant plus de 5 matches avant le voyage en Biélorussie (4-2), elle a dessiné un petit renouveau. D’accord l’animation laisse à désirer mais Ribéry et Giroud l’ont réveillée. Si le Bavarois est le déclencheur de chaque offensive ou presque, le buteur d’Arsenal apporte énergie et allant. Dos au but, il se bat fort et donne du cœur à l’ouvrage. Une implication qui a amené le second but face à la Finlande. Derrière, Loic Rémy a marqué des points. Au relais de Samir Nasri, celui qui ressemble de plus en plus dans son attitude à Thierry Henry a bien occupé son couloir, combiné avec Debuchy et percuté. Un joker qui pourrait bien briguer la place de titulaire à ce rythme. Ce statut, Benzema n’y a plus le droit et ça lui réussit. De nouveau remplaçant, l’attaquant madrilène a fait trembler les filets comme face à l’Australie. Et si finalement, la bonne formule était une équation avec un Benzema en sorti de banc ?

    A un mois des barrages, la France de Didier Deschamps cultive les paradoxes et on peine à l’identifier. Alors que son secteur défensif semblait sûr, c’est lui qui a failli contre la Finlande quand son attaque, longtemps atone, a compensé. Quel que soit l’adversaire que le tirage au sort réservera aux Bleus (Portugal, Croatie, Grèce ou Ukraine), ces derniers devront se montrer plus constants, plus compacts, plus organisés, plus précis et plus inspirés pour composter leur billet pour le Brésil. Les stades auriverde sont encore très loin.

    Christopher Buet


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  • Djokovic fait rompre son adversaire

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  • Novak Djokovic s'impose à Shanghai

    Déjà vainqueur la semaine passée à Pékin, Novak Djokovic s’est de nouveau imposé à Shanghai au terme d’une finale plus que disputée face à Juan Martin Del Potro. Voilà maintenant trois ans que le Serbe est invaincu en Chine.

    Djokovic en transeSon cri rauque et puissant vint déchirer la nuit de Shanghai et étourdir le nombreux public venu se masser dans les travées de ce stade monumental, lotus d’acier et de béton aux airs de théâtre à ciel ouvert. En son cœur, Novak Djokovic libérait sa joie et son soulagement au sortir d’un nouveau combat dantesque. Cette fois, point de Rafael Nadal pour donner la réplique de l’autre côté du filet comme la semaine passée à Pékin mais Juan Martin Del Potro. Un colosse venu d’Argentine armé de son coup droit et de sa puissance qui assomèrent Nadal au tour précédent. Un colosse qui le poussa à guerroyer près de 2h30 dans la moiteur locale. « Jusqu'au dernier point je ne savais pas si j'allais être capable de m'imposer. C'était vraiment un match très équilibré, très serré », avoua le n°2 mondial.

    Pourtant rien ne laissait présager pareille difficulté à l’issue d’un premier set à sens unique. Implacable en demi-finale face à Nadal – « J'ai rarement affronté des joueurs qui ont affiché le même niveau de jeu que lui aujourd'hui », confessait l’Espagnol à propos de son bourreau argentin –Juan Martin Del Potro ne parvenait pas à mettre son jeu en place. Trop timide, trop timoré, trop approximatif, il laissait l’initiative à son opposant qui n’en demandait pas tant. Brillant de concentration et de précision, le natif de Belgrade ne se laissait pas prier et étouffait son adversaire sans lui laisser la moindre chance de se défaire de son étreinte. Métronomique, il s’installa sur sa ligne de fond et distribua le jeu à sa guise avant de porter l’estocade quand il le jugeait opportun.

    Balloté en quart de finale par la puissance de Monfils, Djokovic faisait le nécessaire pour se rendre cette finale la plus simple possible. Sans frémir, il s’adjugeait la première manche (6-1), n’abandonnant qu’un maigre jeu à l’Argentin, un jeu que ce dernier dû arracher après avoir écarté 2 balles de set à 0-5.

    Retour désarticulantDel Potro se rebelle

    Mais Juan Martin Del Potro n’avait pas franchi tous ces obstacles pour se faire laminer sans réagir. Car la Tour de Tandil n’est plus cet édifice fragile qu’un poignet handicapait. Aussi, le lauréat du tournoi de Tokyo dimanche dernier oubliait les évènements du premier acte pour enfin entrer dans son match. Le réveil était brutal et Djokovic fut surpris quand l’Argentin haussa le ton. S’appuyant sur un service retrouvé (3 aces contre 0 au Serbe dans ce second set), le 5ème joueur mondial faisait reculer son adversaire et obtenait le temps nécessaire pour ajuster son terrible coup droit.

    Bousculé par la soudaine révolte adverse, Djokovic dégoupillait. A 0-1, ce dernier se mit à bouger de façon extrêmement bizarre. Comme un pantin désarticulé, il trébucha sur 3 coups droits consécutifs, commettant 3 fautes directes. Stupeur dans l’assistance qui n’avait jamais vu le finaliste du dernier US Open se mouvoir de la sorte. Aubaine pour Del Potro qui se saisit de l’opportunité pour s’emparer de la mise en jeu adverse. Sonné, le Serbe ne parvenait plus à se montrer dangereux et devait se résoudre à plier devant la puissance retrouvée du vainqueur de l’US Open 2009 (6-3).

    « Une terrible défaite »

    Del Potro dépitéDel Potro revenait de loin mais n’était pas au bout de ses peines car son ascendant ne dura pas. Il faut dire que ces deux dernières années, des Jeux Olympiques à Wimbledon, les deux hommes avaient habituéà des affrontements aussi spectaculaires qu’indécis orcette finale ne pouvait déroger à cette règle. Si les deux premiers furent à sens unique, le troisième acte fut âpre et disputé. Pour la première fois, les deux hommes élevaient leur niveau de jeu de concert pour délivrer un spectacle digne de l’évènement.

    Ne dérogeant pas à sa ligne de conduite, Djokovic mettait la pression à son adversaire en variant inlassablement. De son côté, Del Potro répliquait en assénant d’immenses gifles de coups droits, balles traversant le courts comme des météores le ciel étoilé.  L’intensité montait à mesure que le dénouement approchait, à l’image d’un Argentin qui avait remisé sa nonchalance coutumière pour le costume du guerrier éructant après chacun de ses coups gagnants (34 au total). Impériaux au service, les deux hommes allaient devoir en découdre au tie-break et à ce petit jeu, c’est le quadruple vainqueur de l’Open d’Australie qui s’en sortit le mieux.  « Le match était très serré et je pense que Nole a joué des points incroyables dans le tie-break », reconnaissait fair-play l’Argentin qui ne pouvait cacher une pointe d’amertume dans ce nouvel échec. « C'est une terrible défaite pour moi. J'étais tout près de le battre après avoir battu Nadal. » « Chacun de nous deux aurait pu gagner. J’ai juste essayé de contenir mes Djokovic fait rompre son adversaireémotions et de croire suffisamment à la victoire à la fin pour jouer les bons coups aux bons moments », avançait pour sa part Djokovic qui finissait par briser Del Potro. Une faute dans le couloir à 3-5  offrait 3 balles de match au Serbe. Ce dernier ne faillissait pas et concluait l’affaire long de ligne sur une nouvelle merveille en revers. A l’autre bout du terrain, l’Argentin avait abdiqué.

    Plus que la conservation de son titre, Novak Djokovic prolonge son invincibilité en Chine où il n’a plus perdu depuis 3 ans et reste sur une série de 20 victoires. Son cri peut bien résonner, l’Aigle de Belgrade règne sur l’Empire du Milieu.

    Christopher Buet


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