• pep

    C’est tel un boxeur groggy par un uppercut que la Catalogne et la ville de Barcelone se réveille, ce matin. La vision trouble, le peuple blaugrana a bien du mal à comprendre ce qui lui arrive en ce vendredi 27 avril. C’est peu dire que l’équilibre en football est fragile. Voilà encore 2 semaines, le FC Barcelone fondait sur le Real Madrid pour tenter de lui ravir cette Liga qui semblait pourtant promise aux merengue lorsque ceux-ci comptaient 10 unités d’avance sur leur rival azulgrana. Voilà deux semaines, Barcelone était à l’aube d’une demi-finale de Ligue des Champions, sa cinquième en 5 ans, que tous les observateurs lui offraient sur un plateau face à une pâle équipe de Chelsea. Mais voilà, tout s’est effondré. La Liga s’est envolée dans le souffle d’un Clasico maitrisé par un Real Madrid intransigeant, la Ligue des Champions a disparu derrière la muraille bleue d’une équipe limitée mais courageuse qui a su arracher sa qualification pour la grande finale. Comme si la perte de ses deux couronnes nationale et européenne ne suffisait pas, le FC Barcelone vient, ce jour, de perdre sa tête.

    "Je m'en vais"

    L’initiateur de la reconquête  catalane par le jeu, l’héritier du football total imaginé par Johann Cruyff. Sans aucune expérience, Pep Guardiola a débarqué sur le banc du FC Barcelone à l’été 2008 par la grâce du « Hollandais volant » dans une stupéfaction presque totale. Peu à cette époque imaginait le coup de génie de l’ancien numéro 14 des Pays-Bas. Car , l'ancien milieu espagnol allait rapidement aposer sa patte à l'équipe. Avec Guardiola, c’est une idée du football qui a été réinventée, prolongée sur le terrain par une poignée de joueurs magnifiques (Messi, Xavi, Iniesta, Busquets, Puyol…). Au-delà du jeu, Guardiola a contribué à faire l’éloge d’une culture, d’un style et d’une région en faisant de Barcelone, l’une des meilleures équipe de tous les temps (13 titres dont 2 C1, 3 Liga, 1 Copa del Rey), le tout en s’appuyant sur une équipe dont l’essentiel des joueurs avaient été formés au club. Une équipe catalane composée de catalans, pour le peuple catalan. Sous son ère jamais la devise du club n’a été aussi juste. « Mès que un club », plus qu’un club et plus qu’un entraineur. Un phare dans la nuit qui s’éteint. « Les gars, je m’en vais. », c'est ainsi que Pep Guardiola a annoncé à un vestiaire dévasté son départ. Trop affecté par la pression inhérente à son poste, trop affecté par une famille qui lui manque et à qui il ne pouvait plus se consacrer, l’ancien meneur de jeu de la « Dream Team » de Cruyff lâche la barre. Une page dorée se tourne et plus que la Catalogne, c’est tout un peuple qui pleure déjà son enfant prodige.

     
    (Portrait de Pep Guardiola à suivre très vite)
     
    Christopher Buet

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  • La surface polémique.

     

    Le 4 mai prochain débutera le Masters 1000 de Madrid. Les organisateurs, toujours en quête d'innovation ont cette année décidé de jouer sur une terre battue... bleue ! Au grand dam des favoris.

    On a plus l'habitude de voir des terrains bleus sur des tournois de durs comme les Open d'Australie ou d'Indian Wells. Mais pour fêter les 10 ans du Master madrilène, le directeur Ion Tiriac a réussi à faire passer sa nouvelle innovation : jouer sur une terre battue bleue. Passé sur cette surface en 2009 (on jouait sur du dur auparavant), le tournoi cher à l'ancien joueur espagnol n'en est pas à son premier coup d'essai. Au délà d'être le seul Master sur terre à disposer du Hawk Eye, il est surtout connu pour faire appel à des mannequins pour ramasser les petites balles jaunes. D'ailleurs, Tiriac aimerait bien voir, dans les années à venir, la taille des balles augmenter de 10 à 15% sur le circuit pour ralentir le jeu. Il souhaite aussi que son tournoi se déroule sur deux semaines et remplace Roland Garros ! Garde la pêche mec !

         

    C'est quand même plus sexy que les juniors du Tennis-Club Cergy Pontoise !    

    Mais le fantasque organisateur va-t-il disposer encore longtemps du soutien des joueurs ? Ce sont tout de même eux les principaux intéressés ! Et de ce côté là, on est plutôt réticent. "La terre battue c'est rouge, pas bleu" avait clamé Rafaël Nadal il y a deux ans. Il a réenchérit il y a peu : ""Je ne comprends pas comment l'ATP a pu dire oui. Nous, les joueurs, on était contre et le directeur a quand même voté favorablement". Avis partagé par notre ami Roger "C'est triste d'avoir à jouer sur une surface dont les joueurs ne veulent pas" et par Djoko ""Si les meilleurs joueurs ne sont pas d'accord, cela n'a pas de sens à mon avis. Il faut changer cette règle qui permet au directeur de l'ATP de prendre des décisions tout seul car elle est injuste". Le number one mondial s'est cependant montré un peu moins sévère que ses rivaux en félicitant "les gens créatifs et innovants. Ce sera véritablement intéressant et on peut féliciter les organisateurs". A tous les coups, il kiffe les ramasseuses de balles ! Côté français, on se fait plus discret. Jo-Wilfried Tsonga annonce que "si ça ne nous convient pas, les joueurs se plaindront et ça changera". Rendez-vous donc dans deux semaines, en terre inconnue....

    PHD


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  • Pour la 33e journée de Ligue 1, Sochaux s’est incliné 6-1 sur la pelouse du Parc des Princes face à Paris. A cinq journées de la fin du championnat, le club reste à deux points du leader Montpellier mais rattrape son retard de buts. Une victoire qui annonce une fin de saison enflammée.

    Appelez les pompiers ! Dimanche, Paris a littéralement mis le feu à la défense Sochalienne. Six buts inscrits, une place de meilleure attaque de Ligue 1 retrouvée, et le club de la capitale reste à deux points de Montpellier tout en rattrapant une différence de buts qui lui était défavorable. En effet, le PSG ne compte désormais plus qu’une réalisation de retard sur son rival, alors qu’il y avait une différence de six buts entre les deux clubs avant le match. Un écart qui semblait impossible à rattraper, et puis Sochaux s’est retrouvé sur le grill.

    C’est Javier Pastore qui allume la mèche dès la sixième minute, après une bonne action personnelle dans la surface, et inscrit le premier but. Mais, comme à son habitude, le PSG recule et laisse Sochaux égaliser cinq minutes plus tard d’une tête de Maïga (1-1, 11e). Une tête brûlée, évidemment.

    Alors qu’on se dit que le PSG va retomber dans ses travers et griller une nouvelle chance de coller à Montpellier, ce diable de Nene redonne l’avantage à son club grâce à une passe décisive pour Thiago Motta (2-1, 25e) puis en inscrivant lui-même un doublé (55e et 60e). Le Brésilien embrase le Parc des Princes et carbonise les espoirs sochaliens. Mais ça sentait déjà le roussi pour les visiteurs, car entre-temps Ménez avait ajouté une bûche à la cheminée (3-1, 44e). Enfin, Armand inscrit le dernier but (6-1, 90e). Le Parc peut exploser.

    La défense sochalienne a pris l’eau, mais pas assez pour éteindre l’incendie. Et malgré le froid, le Parc est devenu un enfer pour les joueurs de Sochaux. Les Parisiens savent pourtant que cette victoire ne leur assure pas pour d’être champions, loin de là. Ils n’ont d’ailleurs pas flambé après ce match, comme pour signaler que le plus important reste à venir.

    En effet, le PSG – comme Montpellier – va rencontrer Rennes et Lille, des équipes de durs à cuire. Les Nordistes, troisièmes, ne sont qu’à cinq points du club de la capitale et peuvent encore rêver du titre. Lequel de ces clubs résistera le mieux à la pression du sprint final ? Quels joueurs sont les plus cramés physiquement ? Dans tous les cas, la fin de ce championnat 2011-2012 s’annonce endiablée.

    Raphaël Hudry


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  • Le milieu de l'AS Roma, Erik Lamela a écopé aujourd'hui de trois matchs de suspension pour avoir craché sur le turinois Stéphan Lichtsteiner lors de Juve-Roma. En réponse à une première provocation de Lamela, le Suisse a rappelé avec ses doigts la claque que lui et ses coéquipiers venaient d'infliger à l'Argentin (4-0). Ces mêmes doigts ont donc dû servir ensuite pour essuyer le roux visage de l'ancien lillois.

     

    Lamela - lama. Ouais, ça passe t'as vu.


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  • Ca a bougé en bas, pas trop en haut, voici le débirffe de cette 33è journée.

     

    LE BUT : Ben Mavuba, bien sûr ! C'est pas forcément le plus beau, mais c'est tellement rare ! Avec ce but, le capitaine lillois a ouvert le score lors de la victoire 2-0 à Dijon, qui permet au LOSC de rester en embuscade, au cas où...

     

    LE TOURNANT : A l'issue d'une sublime attaque construite (14 passes, voir la vidéo), Maïga envoie sa frappe du gauche sur le poteau de Sirigu. et manque de donner l'avantage à Sochaux contre un Paris qui semble piétiner. Pour quelques centimètres, le match aurait sans doute pris une autre tournure car le PSG, si proche de la correctionnelle sur cette action va ensuite dérouler pour revenir ) deux points de Montpellier. Un tournant du match oui mais peut-être aussi un tournant du championnat, qui sait ?

     

    L'ÉQUIPE QUI VA BIEN MINE DE RIEN : Rennes ! Après avoir été la risée de la France entière en Coupe de France (et même sur ton site préféré), les Rouge et noir, vainqueurs du derby des stadistes bretons à Brest, ont enchaîné une troisième victoire consécutive en championnat. Un pénalty de Féret conjugué à deux occasions monstrueusement bouffées par Zébina, a replacé définitivement le club de la Vilaine dans la course à la quatrième place. Cinquième, les Rennais ont glané dans le Finistère une 9è victoire à l'extérieur cette saison. Aucune équipe n'a fait mieux cette saison.

     

    L'ÉQUIPE QUI VA MAL MINE DE RIEN : Alors que Bastia survole la Ligue 2, Ajaccio risque de faire le chemin inverse. Tube de l'hiver (4 victoires consécutives entre décembre et janvier), les garçons de Pantaloni stagnent (5 nuls, 1 défaite). Et on ne peut pas dire que le calendrier corse suscite l'optimisme : déplacements à Rennes, Evian et Toulouse et réceptions de Sochaux et Lyon. Alors oui l'ACA est sorti de la zone rouge hier après le nul contre Nancy (0-0) mais à force de ne pas gagner, le danger se rapproche. Surtout que bon, on est pas mal à Décalage car lors de notre premier débriff' (lors de la 29è journée)  on avait senti que Brest était en grande difficulté. Et ils sont où maintenant ? Juste derrière Ajaccio, relégables !

     

    LE CHIFFRE : 28 buts ont été inscrits lors de cette 33è journée de Ligue 1.Et c'est le meilleur total du week-end en Europe messieurs-dames ! Où sont les Allemands avec leurs 15 pauvres buts ? Les Espagnols, leur Clasico et leurs 21 buts ? Malgré les cartons de la Juve et de Sienne (4-0 et 4-1 contre la Roma et au Genoa), la Serie A est à 24 et la Premier League à 22 avant Aston Villa-Bolton de ce soir. Vive la République et vive la France !


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